mardi 20 novembre 2012

Cafetières et agrafeuses

Cet été, j'ai emprunté le mini-studio photo de Wikimédia France, je l'ai emporté à la campagne, en me disant : c'est cool, la campagne, il y a plein de trucs et de machins qui ne sont pas forcément d'une utilité flagrante, mais qu'on garde quand même parce que c'est nos trucs et nos machins, ça tombe bien, je vais prendre ça en photo.

Le seul problème, c'est la quantité de trucs et de machins : j'ai passé une semaine avec le studio, j'ai pioché dans la cuisine et dans le tiroir à crayons, j'ai vidé tous les jours la batterie de l'appareil au point qu'il s'éteignait de fatigue, je suis revenu avec des centaines de photos de trucs, je me suis assis devant l'ordinateur et j'ai commencé à trier/traiter mes photos, à les charger sur Commons.

Et c'est là que je me suis rendu compte que je n'étais pas tiré d'affaire.

Sérieusement. J'ai passé de début août à début novembre (quatre mois, quand même) à faire le fond blanc du studio blanc sur les photos, à virer des poussières, à recadrer, etc. Quatre mois sur des photos de cafetières et d'agrafeuses. C'est pas le le sujet m'insupporte plus qu'autre chose, mais il ne faut pas exagérer non plus : je commence à en avoir ma claque. Je m'étais dit que je finissais la série avant de passer au traitement des photos que j'ai prises ensuite (parce que j'avais des cafetières jusque dans mon lit, mais je continuais à prendre des photos à tour de bras, inconscient que j'étais), dans l'ordre chronologique (qui est un fétichisme comme un autre).

Du coup, j'en avais tellement marre des photos de cafetières, que j'ai jeté les deux dernières séries de photos que j'avais prises, deux cafetières SEB, une série D 9 dL et une série Z 6 dL (et si vous ne savez pas à quoi ça ressemble, vous n'avez qu'à écrire un article dessus dans Wikipédia, on a bien un article par modèle de voiture), on verra si l'an prochain je refais une expédition pour la suite des trucs et des machins.

Donc, débarrassé de mes cafetière, j'ai commencé par charger des champignons verts sur fond blanc à peine cueillis (pris sous la lampe de la cuisine, sur une feuille de papier-machine).

Et j'ai attaqué la fête de Ganesh (qui charge gentiment à l'heure où j'écris).

Je me suis aperçu que j'ai fait une fixation sur les gens qui prenaient des photos : j'ai plusieurs centaines de photos de mecs cachés derrière leur appareil photo dans les positions les plus invraisemblables.

Après, il y a une demi-journée au Père-Lachaise qui remonte à septembre, avec de grands panoramiques, des photos de numéros de concession et d'anges aux ailes cassées.

Ah, pour ceux qui n'ont pas vu passé l'info, Pyb et moi entretenons Au Père-Lachaise, un tumblr avec les photos de Commons.

mardi 9 octobre 2012

Auto-hypnose

J'ai tenté une expérience d'auto-hypnose. Il faut regarder sa calculette dans les yeux sans loucher jusqu'à ce qu'on soit léger-léger et que son rhume soit guéri.
Le truc difficile, c'est que la calculette a beaucoup plus d'yeux que moi.
Bref, ça n'a pas marché pour le rhume, mais j'ai réussi ça :
C'est cool, hein ?
Sans les mains !

De quoi je voulais parler, déjà ?

Ah oui. Donc, j'ai rangé ça bien à plat dans le tiroir des calculettes, sur Commons. Le tiroir s'appelle calculator, parce qu'en fait il y a des mecs qui ont essayé de croiser une calculatrice avec Terminator. Ça n'a pas fait un zébrule en chaussettes, ni un zébrâne des montagnes, ça a juste fait des histoires quand ils ont essayé de le mettre dans un tiroir. Du sang sur les murs. Mais c'est une autre histoire.

Et là, je me suis rendu compte qu'on avait quelques captures d'écran de KCalc et pas d'articles sur fr. Donc j'ai rempli une jolie infobox avec un logo et une capture d'écran et trois généralités. Bref, une calculette, quoi.

J'ai regardé mon article, et j'ai dit que cela était bien.

Et puis je me suis dit qu'en fait, la même ébauche pouvait marcher pour la calculette de Windows. Comme ça, avec la seule force de mon cerveau surdéveloppé. Donc j'ai copié-collé (pour ne pas me faire prendre, j'ai ajouté des fautes d'orthographe et retiré les images, comme quand j'étais à l'école).
Ça fait une ébauche un peu maigre, tout bien réfléchi (faire plus, ça serait faire de la promotion du truc).

En fait, le logiciel libre, c'est plus illustré. Faudrait juste un kamikaze de linux pour faire des captures d'écran de toutes les versions de KCalc dans toutes les langues.

Ça a vraiment trop d'yeux, une calculette.

jeudi 4 octobre 2012

La fin de l'été

On c'est que c'est la fin de l'été quand les hirondelles s'en vont et qu'on attrape un rhume.

Du coup, j'ai pris une vanne thermostatique en photo (winter is coming).
Et je suis allé faire un tour sur les statistiques de consultation de la vanne thermostatique.
Source.
L'article est plus lu depuis la 3e semaine de septembre… la fin de l'été.

jeudi 6 septembre 2012

Wild Bill Hickok et les monuments historiques

Je regardais les statistiques de consultation de quelques ébauches d'articles que j'ai créées.
Sur les 90 derniers jours :
  • Wild Bill Hickok Memorial — un buste des années 1930, qui n'a certainement pas révolutionné l'histoire de l'art, sur un carré de pelouse perdu dans l'Illinois : 110
  • Hôtel de ville de Rambervillers — un monument historique des Vosges, qui date de la Renaissance, et qui a visiblement survécu à quelques guerres assez destructives (surtout dans le coin) : 76
  • Salle du Sacre — une salle du château de Versailles (monument historique), par où passent tous les visiteurs, avec des tableaux de peintres qui sont dans tous les bouquins d'histoire de l'art : 545
De là, je constate que :
  • s'acharner à décrire le monument historique en bas de chez soi, pour distrayant que ça puisse être, n'intéresse pas vraiment les foules ;
  • le bidule à la gloire de l'Empereur des Français (avec majuscules), le mec qui a réussi à se faire détester par l'Europe entière (sans parler des colonies), par Jacques-Louis David (pas le coiffeur, l'autre : le « Premier peintre ») ne fait que cinq fois plus de visites que le truc à la mémoire du mec qui faisait du cheval pour le Pony Express, comme dans Lucky Luke.
En fait, il faudrait continuer à traduire des articles idiots sur les mythes fondateurs des États-Unis, ça a l'air d'intéresser pas mal les francophones (587). Et penser à organiser pour l'an prochain un Wiki Loves Wild Bill Hickok.

lundi 13 août 2012

Jeter des photos

L'autre jour, je suis sorti faire des photos. Au départ : carte vide, batterie pleine.

En fin de journée, je suis rentré avec 445 photos dans l'appareil.
Ça commence à faire un paquet, mais j'ai fait pire : il m'est arrivé de revenir avec 700 photos.
Je prends pas mal de photos, d'une part pour prendre pas mal de photos, et d'autre part parce que je shoote en mode rafale, et que très souvent je double (voire triple) mes photos, des fois que la première soit bougée, la seconde ne le sera peut-être pas. Donc clic-clic-clic… Ça fait du chiffre, ça fait du boulot au moment de trier, mais ça fait des photos aussi.

En revenant, j'enlève mes chaussures pour laisser respirer mes pieds (j'ouvre la fenêtre aussi, sinon c'est moi qui ne respire plus) et je mets le photos dans l'ordinateur.
Et je fais le premier tri. Je regarde les photos une par une à pleine définition, et je jette tout ce qui est bougé ou pas net. Sans me laisser attendrir par le sujet ou par le souvenir de l'émotion que j'avais en prenant la photo.
Ça ramène le lot à 330 photos.

À partir de là, je reprends du début en faisant mes petits réglages (recadrage, bricolage de couleurs, perspective, etc.) si nécessaire. J'essaye de faire du travail propre, mais si le sujet est dégueulasse, il est comme ça, c'est pas ma faute, c'est pas à moi de réparer (si un type a trouvé intéressant de faire passer une moche ligne électrique au milieu de mon beau paysage bucolique, ben voila, c'est comme ça : s'il ne voulait pas que ça se voie, il n'avait qu'à pas la mettre là).
Père-Lachaise - Division 36 - Lavalette 05
Si t'as un caca sur ja joue, tu le gardes. T'avais qu'à te laver avant.
Avec un peu de pratique, ça se fait assez bien.
Si l'appareil était trop mal réglé (pour l'exposition, en particulier), je jette. Ce n'est pas la peine de garder une photo avec une grosse tache blanche au milieu du sujet.
En même temps, comme j'ai le nez sur les photos, c'est le bon moment pour ne garder qu'une photo par rafale. Comment choisir une photo parmi cinq identiques ? Là, on peut passer du temps à se poser des questions idiotes (du genre qui n'a pas de réponse) : "Mais si je jette la meilleure photo ?" Angoisse.
Il faut juste faire gaffe à choisir la photo la mieux cadrée (l'appareil bouge, pendant la rafale), et celle qui n'a pas le truc idiot au fond qui va détourner l'attention (le groupe de touristes en ciré jaune siglé par leur tour opérateur, avec le guide et son panneau au bout du bras).
Finalement, sur les 445 photos du départ, il en reste un peu moins de 177.

Reste à nommer les photos (en fonction de ce qu'il y a dessus), en faisant gaffe à l'orthographe. Ça fait toujours idiot, une faute d'orthographe dans le titre (ailleurs aussi, mais bon…). Un bon titre, c'est les deux tiers du boulot de description/catégorisation de fait. Essayer de s'en tenir aux choses utiles, et virer le reste (qui s'intéresse au numéro qu'a donné l'appareil à ma photo ?).
Et puis l'import sur Commons. J'utilise The Commonist, qui permet de tout faire en une fois (ou du moins par lots conséquents), avec une description/catégorisation de base par lot de photos et on peut ajouter spécifiquement un bout de description et catégorisation par photo. J'ai entendu dire que quelqu'un essayait de refaire ça avec Up! que je n'ai pas essayé (vu que l'autre fonctionne très bien pour ce que j'en fais).

Père-Lachaise - Division 27 - Théodore Joseph Napoléon Jacques 23
Juste pour le plaisir de vous faire loucher,
j'ai refait le coup de la stéréoscopie.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas avoir peur de jeter des photos si elles sont ratées, si elles font doublon, etc.

dimanche 29 juillet 2012

Test, test, test…

J'essaye d'afficher ici une vidéo de Commons :

Et quelle vidéo

Ben oui, il y a aussi des vidéos sur Commons. Et on peut montrer des tas de trucs en vidéo (bien sûr, c'est déjà toute une histoire pour faire une photo, mais alors la vidéo…)

C'est un court-métrage (15 minutes) de propagande de la Federal Civil Defense Administration (dont Wikipedia a pratiquement oublié l'existence) de 1955, qui commence par un cours d'arithmétique et qui se poursuit par un des essais nucléaires américains de l'Operation Teapot dans le désert du Nevada (là où Indiana Jones a dû se cacher dans un frigidaire™).

Visiblement, les américains testaient tout un tas de trucs : la qualité de leurs maisons (mobilier compris), de leurs poteaux électriques, la résistance de leurs boîtes de conserves et celle de leurs mannequins de grands magasins, de leurs vêtements synthétiques (le plastique, c'est fantastique), etc. Vous noterez au passage que les deux speakers se partagent les tâches de façon très significative : monsieur fait la construction et la technique et madame adôôôre à la mode).
Pour les mannequins, franchement, je ne vois pas trop l'intérêt.
Pour les boîtes de conserves, par contre, ils ont fait les choses comme il faut : ils ont convoqué la presse à les manger après irradiation. Au passage, bravo aux rédacteurs de l'article en français sur les boites de conserves, les anglophones ont demandé sa traduction).

On a dit que John Wayne en serait mort des retombées radioactives de ces essais, attrapées sur le tournage du Couquérant l'année suivante (il y en a aussi qui ont dit qu'il avait des dents en plastique). C'est franchement rigolo que le spokesman de House Committee on Un-American Activities meure d'une bombe américaine : c'était bien la peine de luter contre les anti-américains, tiens !

D'un autre côté, si vous êtes versés dans le survivalisme, vous avez toutes les infos pour faire votre petit abri domestique.

Conclusion de mon test : on peut embed une vidéo de Commons sur blogger. Ça a l'air de marcher correctement (sauf si vous regardez ça sur un agrégateur type planet qui a l'air complètement dépassé par la technologie).

samedi 28 juillet 2012

Le Mini-Studio : récit d'aventures

Puisque Jastrow le demande, que j'ai essayé d'esquiver et que j'ai échoué, voici un compte-rendu. Pas envie de me prendre des baffes, moi.

Bon, Wikimédia France a acheté un mini-studio photo (BIG ready-to-go). Ça a duré à peu près un an, mais comme ce n'est pas moi qui m'en suis occupé, ça ne sera pas dans mon compte rendu. Toujours est-il que le studio en question est arrivé dans les locaux de WMFR il y a quelques jours.
Ce sera donc un compte rendu de mini-studio photo. Accrochez vos ceintures : premières impressions.

Donc, je suis allé l'emprunter, pour l'essayer. Alors déjà, il pleuvait. Bon, je passe les détails qui n'intéressent que moi et mon parapluie.
Ça se présente sous la forme d'une « valisette » (dimensions : 76 × 62 × 14 cm). Je n'ai pas pensé à peser le machin, mais ça se porte. Et il y a une poignée.
C'est déjà de la bonne valisette, ça, patron.
C'est en toile synthétique noire, ça ferme avec une fermeture éclair et il n'y a pas de mode d'emploi.
Mini-studio photo Big Ready-To-Go 01
Ouvert, ça ressemble à ça.
Quand c'est pas fermé, ça s'ouvre (le petit côté fait charnière), la valise devient le fond du studio (c'est à dire le truc de couleur unie sans angles) noir ou blanc (il y a une feuille de plastique de chaque couleur).

Mini-studio photo Big Ready-To-Go 02
Le montage des côtés est simple.
Pour tenir ça ouvert, il y a les côtés, qui sont des plaques rigides en plastique (un côté noir, un côté blanc) qu'on pose sur les bords de la valise et qui ne vont pas tomber sur les côtés parce que la fermeture éclair les retient. Et il y a trois panneaux de façade qu'on assemble dans les côtés à tenon et mortaise (il y a même des goupilles pour fixer le tout) dans l'ordre qui nous arrange.

Le principe du studio étant qu'on ferme tout pour éliminer les lumières ambiantes qu'on ne contrôle pas (d'où le truc de la boite noire) et qu'à l'intérieur on a sa lumière bien constante et qui se réfléchit sur tous les côtés (pas d'ombres tranchées). La première fois que j'ai vu le studio en question, c'était au au truc des expositions de la porte de Versailles, où l'éclairage est dégoûtant, et la démonstration était assez convaincante : à chaque panneau qu'on ajoutait à la façade, la couleur de l'objet changeait à l'intérieur du studio.
Mini-studio photo Big Ready-To-Go 04
Trou au niveau du sol :
pour faire des vues de face.
Studio éteint.
Donc, on met son bidule dans la valoche dépliée, plus ou moins au milieu, on ferme la façade, et comme il y a un trou dans un des trois panneaux de façade, il faut le placer judicieusement (les trois panneaux sont interchangeables), par exemple entre le bidule et l'appareil photo, et on prend la photo.
En pratique, on peut placer le trou (et l'appareil, donc) relativement au niveau du sol du studio pour les prises de vues de face, ou on peut le mettre plus haut pour faire des vues de haut.

Mini-studio photo Big Ready-To-Go 05
Studio allumé,
avec un seul panneau de façade.
Je ne sais pas si ça va vous passionner, mais pour avoir essayé, on peut passer le bras par le trou de la façade. Ah, aussi, si la façade est gênante, on peut ne pas la mettre pour prendre la photo (il n'y a pas de police de la façade qui vient vous arrêter et vous mettre en prison, au moins pas dans les 24 h), le seul truc, c'est que la lumière est moins contrôlée et que la température dépend plus de la lumière ambiante.

C'est éclairé par deux tubes fluo de 16 W qui visiblement ne rentrent pas dans les températures de lumière connues par mon appareil photo (attention la balance des blancs), ou alors je m'y prends comme un pied. Il y a deux tubes de rechange.
Ah oui, tant que j'en suis à parler électricité… donc il y a une prise secteur avec une terre, le câble n'est pas très long : selon comment on se débrouille un peu plus ou un peu moins de 2 m (le fil court à l'intérieur de la valise enfermé dans un truc à scratch entre les lampes et la charnière). Et il y a un interrupteur (une poire sur le câble).

Naturellement, j'ai pas trop l'habitude du studio, et il faut un peu ré-apprendre à faire ses réglages.

J'ai fait quelques essais (quand je dis essais, j'ai dû prendre 25 photos en tout avec le studio, je n'ai pas eu le temps de faire trois essais pour arriver à mes fins, d'habitude je parle des choses que je sais faire, là c'est l'aventure) :
Blue external USB hard drive 02
Disque dur externe vu de haut.
  • un disque dur externe neuf qui ne marche pas : il ne marche pas mieux après la photo ;
  • un appareil photo : les fabricants ont la drôle d'idée de faire ça noir du coup, j'ai été pris d'angoisses sur le fond blanc bien brûlé (bien sûr), du coup j'ai sous-ex et j'ai raté ma série (faudrait sérieusement que j'arrête les idées de génie intempestives dans ce genre-là) ;
  • un verre d'eau : bon, ça, c'est le fiasco total. C'est gris, on ne voit rien, il y a les lampes qui se reflètent dans le verre (par conte il y a un bout de feuille plastique blanc en rab et des machins pour la fixer qui doivent pouvoir servir à mettre entre les lampes et le sujet et diffuser la lumière, mais mon exploration ne s'est pas encore étendue jusque là), on voit des tas de poussières (nettoyez vos capteurs !).
Il va falloir travailler encore un peu avant d'avoir un verre d'eau…

Franchement (sauf à aller inventer de faire des photos d'objets invisibles) c'est simple à utiliser (on ouvre et c'est prêt, on ne passe pas 3 heures à monter le truc comme les étagères en kit), et on peut passer du temps sur sa photo bien placer les choses dans le studio, faire ses réglages, caler son trépied si on en utilise un, etc.

SFR Connexion

Pour ceux qui, comme moi, ont un mal de chien à se connecter aux sites de Wikimedia depuis hier.
Au bout d'un moment, je suis allé voir si sur IRC quelqu'un savait ce qu'il se passait, et là quelqu'un a eu la bonne idée de me passer un lien… vers le bistro (c'est malin, tiens).
Bref, recopie ci-dessous du thread en question, pour ceux qui abandonneraient l'idée d'aller lire le bistro avec une connexion qui ne connecte pas :

Connexion à Wikipédia lente voire impossible

Impossible de me concerter à wikipedia ou commons chez moi depuis hier soir. Est ce la faute aux jo ou c'est SFR qui fait encore des problèmes ? a+ --Chatsam Cat Cabal logo.svg (coucou) 28 juillet 2012 à 09:07 (CEST)
Ouais, ça marche très mal chez moi aussi, mais je ne pense pas que ce soit lié à SFR, d'autres sites fonctionnent normalement. Oblomov2 (d) 28 juillet 2012 à 10:05 (CEST)
Pareil, pendant les trois minutes que met le chargement d'une page de WP (avec deux échecs pour trois tentatives), je navigue normalement sur d'autres sites. le sourcier 28 juillet 2012 à 11:47 (CEST)
Pouvez-vous plutôt nous indiquer si vous êtes chez SFR ? Car ce problème est déjà arrivé il y a quelques semaines (souci de DNS). Elfixdiscuter 28 juillet 2012 à 11:51 (CEST)
Ils commencent à me casser les noix, SFR. Ils sont jaloux du partenariat avec Orange ou quoi ? (Obligé de recharger deux fois la page pour laisser ce mot...) – Swa cwæð Ælfgar (d) 28 juillet 2012 à 11:55 (CEST)
Je suis connecté par SFR. Deux fois sur trois, après un chargement laborieux, les pages apparaissent sans habillage ou avec les modèles non interprétés. C'est dépaysant. le sourcier 28 juillet 2012 à 12:10 (CEST)
Je passe par SFR également. Toutefois, maintenant que j'y pense, j'ai aussi depuis quelques jours des problèmes d'habillage (css ?) avec certaines pages d'Amazon. Oblomov2 (d) 28 juillet 2012 à 12:55 (CEST)
Pas de problème de connexion chez moi depuis hier soir avec un autre FAI que SFR. GLec (d) 28 juillet 2012 à 13:07 (CEST)
On dirait que ce n'est pas un problème de DNS, l'adresse de fr.wikipedia.org est tout le temps résolue. C'est peut-être un problème de routage des paquets... Elfixdiscuter 28 juillet 2012 à 12:12 (CEST)
Je subis les mêmes problème sur Commons et sur Wikipédia depuis hier soir, avec SFR, mais comme les connexions vers les autres sites Internet ne posent aucun problème, est-ce que la situation ne serait pas propre aux applications Wikimédia ? Père Igor (d) 28 juillet 2012 à 12:54 (CEST)
Même problème pour moi, chez SFR aussi, mais contrairement à l'épisode d'il y a quelques semaines changer de serveur DNS n'arrange apparemment rien. --Fanfwah (d) 28 juillet 2012 à 13:07 (CEST)
Même problème chez moi, long à s'afficher, affichage parfois mauvais, pareil sur Commons, en revanche, les photographies se téléversent sans problèmes sur Commons. JÄNNICK Jérémy (d) 28 juillet 2012 à 13:36 (CEST)
N'hésitez pas à reporter ce problème ici tant que ce n'est pas réglé. Autrement j'ai l'impression que SFR va y passer à côté comme ils ont failli le faire lors des leurs derniers soucis de DNS... Elfixdiscuter 28 juillet 2012 à 13:52 (CEST)
Résumé :
C'est SFR qui est dans les choux. Allez rouspéter sur le thread dédié de leur forum.

dimanche 22 juillet 2012

Les Barbouzes au Bengale

Si vous n'êtes pas encore tombé dessus, il circule sur internet ces jours-ci un gag à propos des légendes des images sur Wikipédia. Les humoristes étant assez grégaires, le bidule est partout (cherchez "Ridiculous Wikipedia Picture Captions" sur n'importe quel moteur de recherche de troisième ordre, je ne vais pas mettre un lien là-dessus).
Ça a occupé les patrouilleurs de la Wikipédia anglophone, si j'en juge par les historiques (sans commentaire).

Bref. Mais c'était pas ça que je voulais dire, je m'égare.

Donc Pyb regarde la télé. Ça peut arriver à tout le monde. D'un coup, il constate que le Bengale est rempli de tigres, d'enfants des rues et de stéréotypes.
Seule réaction possible, je vais vérifier qu'on a bien un article sur le feu de Bengale.Certes, on en a un, mais il est vraiment minable. Mais il a une note en bas de page, et quelle note en bas de page !

Si vous ne savez pas ce qu'est un feu de Bengale, j'espère que vous connaissez les films de Lautner en détail, sinon vous êtes mal barrés. Ou alors apprenez l'allemand.

Perso, ça m'a fait mon fou-rire hebdomadaire.

mardi 17 juillet 2012

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,…

… et les mots pour le dire arrivent aisément.

J'ai toujours trouvé cette phrase idiote (désolé, Boileau) parce que c'est le genre de phrase toute-faite qu'on utilise pour te faire comprendre que tu es un abruti de la toute première espèce, et que tu n'es même pas fichu d'avoir la moyenne à ton devoir de français, et qu'en plus ne m'interromps pas quand je t'engueule, ça m'énerve.
Mais des fois…

Tout à l'heure, je lisais un article de Wikipédia en français qui parle de pronoms personnels japonais. J'avais déjà entendu Amélie Notomb se répandre sur la complication qu'il y a à parler japonais à des gens (oui, parce que parler tout seul, c'est à la portée de tout le monde) quand elle vendait son bouquin, je sais plus lequel… Donc bon, je savais que c'était compliqué, et comme je ne parle pas un mot de japonais, ça a l'attrait exotique des îles du grand large désertes, mouillées d'embruns et plantées de cocotiers.

Ma soirée d'explorateur linguistique aura somme toute été bien courte, parce que le gros du texte de l'article (où je m'attendais à trouver des explications détaillées sur tout un tas de trucs dont j'ignore jusqu'à l'existence, naïf que j'étais), après une vague liste des pronoms des deux premières personnes (dois-je conclure qu'il n'y a pas de troisième personne en japonais et qu'on ne peut parler que de la personne à qui l'on parle ?) est en forme de mise en garde :
À moins de parfaitement maîtriser le japonais, il est recommandé de ne pas employer les pronoms personnels de la deuxième personne. […]
Grosso-modo : c'est un truc vraiment trop compliqué pour toi, tu peux pas comprendre, ne l'utilise jamais-jamais sinon tu vas déclencher une catastrophe apocalyptique avec des tremblements de terre, des éruptions volcaniques et des tas de tsunamis, Tokyo va se faire bouffer par un lézard géant et tu vas te faire mordre par un rat. Et en plus, tu seras bien embêté, parce que tu vas te casser la binette et ta montre sera cassée. Déconne pas ! Fais jamais ça !

Sérieusement, les mecs… quand vous expliquez un truc sur Wikipédia, expliquez-le, c'est tout. Ne perdez pas votre temps (et le mien) à vous plaindre que c'est compliqué : tout le monde s'en fout et personne ne comprend rien.

mercredi 4 juillet 2012

[[Boson de Higgs]]

Aujourd'hui, conférence de presse au CERN, on annonce la découverte de l'article de Wikipédia sur le boson de Higgs.

Théorisé dans les années 1960, l'article a été créé en octobre 2004. Il a été développé gentiment tout au long de ses 360 edits par 171 éditeurs différents (à l'heure où nous mettons sous presse).

L'article tournait jusqu'à il y a trois jour entre les 400 et 500 pages vues par jour, mais à l'annonce de la future annonce le trafic a sensiblement augmenté, atteignant un pic de 8 241 hits hier.
Capture d'écran du compteur de visites de l'article [[boson de Higgs]], ce matin.
Il y a fort à parier que la découverte de cet article va se continuer dans les jours à venir, et que l'effet de longue traîne permettra à de nombreux internautes de se tenir informé des activités sub-lacustres de la région du Léman.

Edit : Le 4 juillet 2012, jour de l'annonce, le compteur a enregistré 84 049 visites.

mardi 29 mai 2012

Statistiques

Je m'étais dit qu'il fallait parler d'adverbes. J'avais noté ça, c'était important. Et puis en fait non, c'est comme les panaris, les adverbes : faut que ça mûrisse.
Et là, c'est pas mûr.

Je peux faire des statistiques sans les mains. Et l'avantage des statistiques sans les mains, c'est que ça ne peut pas faire de panaris, forcément.

Donc, les chiffres du mois d'avril, pour Wikipédia en français :

Anatoli Bugorski, le mec qui existe, qui a eu un proton dans le crâne, la tête dans l'accélérateur de particules et qui n'a pas d'article en français… Et bien, il n'a pas été vu en avril — et pour cause : il n'existe pas.

Fantasy Mission Force, le film qu'on aime regarder se décomposer, vague remake des 12 salopards, avec des amazones anthropophages et des clowns en kilt (moi aussi, j'ai renoncé à comprendre, mais j'ai bien rigolé), a été vu 114 fois en avril. Enfin, le film… l'article du film, je me comprends.

Meteor Apocalypse, le film dont la morale est qu'en cas de pluie de météores, il faut courir vers la droite sinon on meurt (ça doit être politique, comme message), a été vu 159 fois en avril.

Super Timor, le truc de 30 secondes qui ne se passe pas au Timor du tout, où trois mecs se filent des baffes sur un canapé, a été vu 253 fois en avril.

Barbie et les Trois mousquetaires, ce film, dont j'ai déjà parlé, et qui n'est pas un porno (comme je ne sais plus qui me disait que le titre laisse entendre), a été vu 364 fois.

Abraham Lincols, chasseur de vampires, le film que personne n'a vu parce qu'il n'est pas sorti (c'est prévu pour entre juin et août courant selon les pays) a été vu 1502 fois en avril.

Vous remarquerez que je garde ça concis, avec un petit échantillon représentatif (parce que ma calculette est en rade de piles) selon la méthode du doigt mouillé. Ça, ça fait une bonne note méthodologique.

Maintenant les conclusions.

Vous remarquerez que l'ordre alphabétique ou le classement par nombre de caractères dans le titre n'ont aucune incidence sur le nombre de vues. Ni dans un sens ni dans l'autre. Ni même dans les deux sens en même temps (oui, je sais, je suis très souple).

D'ailleurs le nombre de mots n'a non plus aucune influence. Ni dans un sens ni dans l'autre. Ni dans les deux sens en m… oui, oh bon, ça va, hein ! je vais pas le refaire à chaque fois non plus. Les contorsions, ça va un moment, et puis ça va bien !

Mais quand on compare l'intérêt et le nombre de visites, tout s'éclaire : plus c'est passionnant, plus les gens ne lisent pas. En même temps, je dis ça pour dire quelque chose, et plus je regarde mon classement par ordre d'intérêt, plus je me dis que je suis d'accord avec moi-même.

Faudra vraiment que je vous parle d'adverbes, c'est important...

Oui oui.

lundi 23 avril 2012

Réglages des couleurs

Ça fait quelques mois que je repoussais ce billet de la série je bricole mes photos en espérant que ça va les améliorer. Peut-être par flemme.

Toujours est-il que j'ai trouvé deux photos qui devraient me permettre de faire le tour de la question de la couleur, d'un point de vue pratique.
Et pour l'occasion, je vais sortir l'artillerie lourde : le cercle chromatique, qui permet de visualiser les choses. Comme d'habitude, il est tout à fait possible de faire la même chose avec des logiciels très chers, je travaille avec du gratuit et libre : GIMP).

Première photo, la photo trop rouge

On m'a un soufflé que la série de photos était trop rouge.

J'entoure sur le cercle chromatique la teinte principale de la photo, la flèche montre la teinte qu'elle devrait avoir. Le but du jeu va être de décaler les couleurs.
Pour ça, il existe une fonction dans GIMP, qui s'appelle teinte-saturation (et l'aide en ligne est ici) et qui permet entre autres de modifier la teinte (ce qu'on veut faire ici). Ça se trouve dans le menu Couleurs.

On veut ajuster l'ensemble de la photo, vu que dans l'ensemble, elle est trop rouge, donc on ne sélectionne pas de couleur dans le graphique en haut, on reste avec Maître, qui ajuste toutes les couleurs, et on tripote le curseur qui s'appelle Teinte.
Faites vos essais, je trouve qu'avec 10, ça fait pas trop mal.
avant/après
Pour une photo trop « chaude », il faut aller à droite et pour une photo trop « froide », il faut aller à gauche.
Si vous ne comprenez pas cette phrase, relisez Johannes Itten — dont les cours sur la couleur au Bauhaus sont publiés sous le titre Art de la couleur —, le chaud, c'est tout ce qui est dans la moitié du rouge-orangé, et le froid, c'est ce qui est de l'autre côté, dans la moitié du bleu-vert.

Seconde photo, la photo où on sait pas trop ce qu'avait l'appareil dans la tête

Il faut dire que j'ai longtemps regardé cette photo en me demandant comment un appareil photo pouvait être autant déréglé, et comment on pouvait l'améliorer. Jusqu'au moment où je me suis fait botter le train pour écrire ce billet.
J'ai commencé par essayer la méthode ci-dessus (parce que des fois, je saute des étapes — des fois ça marche, mais visiblement pas toujours). Si on n'a pas envie de faire un chose de science-fiction sous acide, ça ne marche pas. Retour au cercle chromatique.
Ici, le monument est bleu, alors qu'il devrait être dans les tons crème (entre le jaune et le orange pâle), et les arbres sont vaguement verts (peut-être un peu trop bleus). Donc il ne s'agit plus de décaler les teintes, mais de rééquilibrer les choses entre les couleurs complémentaires (celles qui sont diamétralement opposées sur le cercle chromatique).
La fonction de GIMP qui sait faire ça s'appelle balance des couleurs (aide ici), elle est accessible par le même menu Couleurs, parce que le monde est bien fait.

Je n'ai jamais bien compris le pourquoi des intervalles à ajuster, donc je laisse le réglage d'usine demi-teintes, ça doit être un truc très subtil. Et on joue avec la tirette jaune-bleu.
jaune-bleu

Là, on se rend compte que c'est trop vert, donc on ajoute du magenta.
magenta-vert

Et puis comme ça reste un peu froid, on remet un peu de rouge.
rouge-cyan
Et on a une photo qu'on peut sans doute améliorer, mais qui choque nettement moins l'œil.
La tombe de Cherubini,
qui n'aurait pas l'air d'avoir passé des années épinglée au soleil.

jeudi 12 avril 2012

Insomnie

Ça a commencé comme ça.
Je suis tombé sur l'article Nico la licorne. Impossible de me souvenir comment.  Et j'ai été pris d'une compassion aussi soudaine qu'inexplicable.
J'ai sorti le machin à faire des fiches cinéma d'Okki « tout en faisant gagner du temps ».
Puis j'ai cherché des interwikis (si vous êtes d'humeur anglophone, il y a tout une tartine de racontage d'histoire , à laquelle je n'ai pas touché) et des catégories.

Et c'est à ce moment que tout a basculé. Il y a sur Wikipédia en français une catégorie pour les licornes de fiction. Pas les vraies, celles de fiction, les fausses, celles qu'on trouve dans les téléfilms canadiens des années 1990, celles qui s'appellent Nico ou Charlie.
Les vraies licornes ont leur catégories à elles, bien tranquilles. Faut pas mélanger.

Et puis le téléphone a sonné. C'était la Méchante Sorcière de l'Ouest, qui cherchait des chaussures.
En raccrochant, j'ai réalisé qu'on n'était plus dans le Kansas, et qu'il fallait faire quelque chose. Donc j'ai fait ce qu'il fallait.
A man's gotta do what a man's gotta do.
Puis j'ai appris que « dans Rio Bravo, John Wayne porte la même ceinture que sur la Rivière rouge. »

Et là, je suis tombé dans une faille spatio-temporelle.

Quand j'en suis sorti, j'étais devant Main Street. Enfin, pas l'article, parce qu'il n'existait pas encore, le film de 2010. L'autre film (en 2010, Colin Firth a fait The King's Speech, dont tout le monde a entendu parler, que tout le monde a vu et Main Street, que nous appellerons donc l'autre film, parce qu'on ne peut pas vraiment l'appeler autrement).
C'est un film qui ne raconte rien, avec Colin Firth qui vend des déchets toxiques en faisant des grimaces pour faire un accent texan douteux, et Orlando Bloom en uniforme de flic. Le tout en Caroline du Nord.

Comme il ne fallait pas que ça se perde, j'ai créé l'article vite fait, et je l'ai mis sur ma liste des films improbables dont je suis fier d'avoir créé l'article, et j'ai remonté la Caroline du Nord en tête de ma liste des endroits où ne pas aller.

Et j'ai réalisé que la nuit était finie.

Bonjour.

mercredi 4 avril 2012

{{LargeImage}}

Aujourd'hui, un robot est passé sur Commons par la photo de mon vélo pour mettre un avertissement rose.
Photo de mon vélo.

L'avertissement rose dit :
Certains navigateurs peuvent avoir des difficultés à afficher cette image à sa résolution complète : elle possède un nombre de pixels singulièrement élevé et peut ne pas se charger correctement ou faire planter votre navigateur.

C'est sans doute la faute à mon vélo : s'il m'a déjà planté, il peut planter votre navigateur (je suis aussi un très bon navigateur, personnellement, et même sans GPS — j'ai des témoins). Faites gaffe. Rigolez pas avec ça.

En même temps, ça pourrait être pire.

Avertissement rouge :
Si votre navigateur n'a pas encore planté, c'est que votre connexion merde grave. Allez prendre un café et passez à autre chose, votre ordinateur a fait un infarctus du myocarde en comptant des pixels.
Avertissement écarlate :
Votre navigateur est complètement débordé, vous allez retrouver des morceaux de jpeg sur votre bureau. D'ailleurs votre carte graphique vient de griller. C'est une chance que vous ayez un lecteur d'écran et des haut-parleur
Avertissement noir :
Vous regardez une image tellement massive qu'un trou noir devrait se former au centre de votre écran. Dans cinq seconde le monde va être aspiré dedans. Arrêtez de jouer au con, ré-activez le javascript, que je débranche votre ordinateur à distance avant qu'il ne soit trop tard : je ne veux pas mourir.

vendredi 16 mars 2012

La photo qui bouge toute seule.

En retombant sur IWDRM (tumblr dont j'ai renoncé à comprendre le titre, mais sur lequel je tombe tout à fait par hasard avec la précision d'un métronome tous les trois mois), [là, on va dire que j'ai une chute à ma phrase, vous allez être gentils. C'est d'autant plus con que ça partait bien, mais pour la seconde moitié, je sèche complètement. Tant pis.]

Bref, toujours est-il [parce qu'on ne va pas se laisser démonter par un raté au démarrage comme ça] que ça s'appelle (selon des gens mieux informés que moi) cinemagraph en anglais et en italique dans le texte. Un truc prétendument inventé pour vendre des robes très chères, toujours selon les gens informés. Personnellement, j'ai comme le sentiment que la technique a juste été re-pompée, bien re-packagée et déposée, mais je ne suis pas tellement bien informé, c'est juste un sentiment. C'est donc un GIF animé bien fichu avec un .
Mais avec un peut de travail, ça peut être poétique, amusant ou carrément flippant.

Côté Wikipédia, il y avait un article en roumain. Donc j'ai traduit l'article anglais en français. Sans ouvrir la version en castillan. [Je ne cherche même plus de logique, je fais juste du link-dropping, comme ça, vous avez un aperçu des interwikis. Faites comme si ça vous intéressait.]

Le truc cool, c'est qu'il y a une catégorie sur Commons, avec cinq fichiers dedans, d'intérêt variable.

Le plus fort, c'est que MediaWiki n'est toujours pas fichu de redimensionner un GIF et de l'animer. C'est vraiment bravo, après plus de 10 ans, voila.

Tout ça pour dire qu'il doit y avoir moyen de moyenner pour trouver une utilité à ce truc-là, et d'illustrer des articles avec ce genre de chose. [Vague impression d'essayer en vain de ré-inventer l'eau tiède.]
Donc bref, vous avez un appareil photo qui filme un peu (ou un téléphone), expérimentez, amusez-vous, faites-vous plaisir. Le modèle en papier est voué à la faillite, essayez de passer à autre chose. [Du coup, je suis affligé en lisant [[photographie numérique]] de constater que la seule finalité du truc pour les rédacteurs, c'est l'impression papier. Mais c'est une autre histoire. Ou pas.]

mardi 6 mars 2012

Autopsie d'un garde-boue

Pour une fois que je ne voulais pas pousser sur la bouteille, il m'est arrivé un truc pas commun en rentrant de refaire le monde très sobrement.

Il était pas loin de 2 heures du mat', Paris, place de la République, moi sur mon vieux vélo qui rentre me coucher.
Je dis mon vieux vélo, parce qu'il commence à avoir bien vécu. Il roule toujours, c'est ce que je lui demande (c'était pour ça que je l'avais acheté), mais il commence à avoir du kilométrage. Comme toutes les vieilles carnes, il faut le connaître pour en faire à peu près ce qu'on en veut, et ne pas lui demander ce qu'il ne peut plus faire. Un vieux vélo, quoi. Je l'avais acheté il y a quelques années, une entrée de prix dans un magasin de sport pour citadins, qui vend aussi des chaussettes et des maillots de bain, juste ce qu'il me faut pour me déplacer sans avoir à attendre le métro.

Il y a quelques mois, les garde-boue ont commencé à vivre leur vie.
En rouge, les attaches du garde-boue.
À l'origine, il y avait deux boulons : un derrière le pédalier et un sous le hauban, pas loin de l'attache du frein (pour ceux qui ne connaissent pas l'anatomie d'un vélo, voir ce schéma), et à l'arrière, il y a un truc en fil de fer qui revient de part et d'autre de la roue jusqu'au moyeu.
Il y a quelques mois, le plastique du garde-boue autour du boulon du hauban s'est déchiré. Du coup, ça faisait un bruit de fou furieux dès que je passais sur des pavés. Je trouvais ça cool, j'économisais sur la sonnette.
Et là, le plastique autour du second boulon s'est déchiré à son tour. Du coup, le garde-boue a commencé à frotter sur le pneu, il a été entraîné, et il est passé sous la roue en tordant les fils de fer. Et il est resté là.

Constat en passant : le garde-boue adhère nettement moins que le pneu. C'est peut-être pour ça qu'on ne roule pas sur les garde-boue.

À ce moment-là, j'étais engagé de la place de la République entre 15 et 20 km/h, plus ou moins devant le magasin où j'avais acheté le vélo, soit dit en passant, et je commençais à freiner pour m'arrêter au feu. Je sais, c'est bête de s'arrêter au feu à un carrefour dont toutes les incidentes sont fermées pour cause de travaux, à 2 heures du matin, quand il n'y a pas de piétons, mais c'est comme ça, je m'arrête aux feux.
Donc, je freine tout doucement. Mais le garde-boue arrière est passé sous la roue à ce moment-là. Donc la roue arrière n'a rien voulu savoir de mon freinage, elle a continué à la même vitesse, et elle m'a doublé par la droite. Un bon début de tête-à-queue. Et en même temps, le vélo s'est couché sur la chaussée, tout gentiment, sans à-coups.
Je me suis retrouvé assis sur les fesses, à glisser très dignement sur une distance assez impressionnante, en regardant mon vélo qui s'éloignait en tourbillonnant et les voitures qui arrivaient. Le feu précédent était passé au vert.
Quand je me suis arrêté de glisser, je me suis relevé, j'ai mis mon vélo sous mon bras, et je suis allé sur le trottoir. Et les voitures sont passées au loin.

Bilan : moi, rien, pas même un trou au fond de la culotte, juste une bonne histoire à raconter. Par contre, je pense que ce garde-boue est irrémédiablement perdu pour la cause, il va falloir que je trouve un moyen de le démonter, parce qu'il est bien coincé.

Désolé pour ceux qui auraient aimé voir la cascade en ogg theora sur Commons, j'étais sur le moment assez préoccupé à ce que je faisais, même si c'était complètement absurde et que j'en avais conscience. On pourrait lancer un chose du genre CommonsoGag, certes. Ou je peux penser à faire cascadeur dans les grosses productions américaines. Pourquoi pas.
La prochaine fois que je reste sobre, envoyez-moi quelqu'un avec une caméra, on verra ce qu'on peut faire.

samedi 18 février 2012

La tête du client

Pas gâté par la nature, il arriva enfin en âge de pousser au suicide qui il voulait et quand il voulait, sans se faire tirer l'oreille par sa vieille nourrisse bègue.

— Cool, se dit-il un matin, il fait beau.

Il sauta du lit et enfila ses pantoufles. Il téléphona sans plus attendre à un sculpteur qu'on lui avait chaudement recommandé la semaine précédente au cours d'une partie de dominos.

[ici, quelques épisodes passionnants avec une tartine beurrée et un bol de chocolat chaud, etc.]

Paul Strudel Kurfürst Johann Wilhelm von der Pfalz BNM img01
Le portrait en buste sentait bon le neuf.
Le sculpteur se recula pour lui laisser admirer son œuvre plus à loisir. Le portrait en buste sentait bon le neuf.

— J'ai fait ce que j'ai pu pour vous mettre à votre avantage, monseigneur. Il est vrai que ces perruques montantes et ces jabots de dentelle flottant au vent sont un peu passées de mode, mais quand on a une complexion… il se racla la gorge, cherchant ses mots.

Comme il ne trouva rien à dire, il se tut.

Il se demandait en lui-même comment on pouvait avoir autant de pouvoir et une si sale tronche. Cependant, il n'en laissa rien paraître.

— Ma femme n'était pas très sûre que les implants soient une bonne idée sur l'épaule droite, mais ma belle-sœur trouvait que ça donnait un air un peu comme ça : hop !

Il fit un geste un peu étrange qui commençait vaguement comme un pas de polka, se prit les pieds dans le tapis et se mit un coup de poing au menton.

— Hum, murmura le puissant, sans tourner la tête.

— Je ne sais pas si vous avez vu les détails de l'armure, reprit l'artiste. J'y ai mis tout mon cœur.
L'autre ne répondit pas, il en avait assez.

— Caramba, encore raté. Mettez ça au musée ou à la décharge. Je ne paye pas pour cette face de raté.

[dialogue plein d'esprit, 2 ou 3 pages]

Et le sculpteur se suicida.
Paul Strudel Kurfürst Johann Wilhelm von der Pfalz BNM img02
Je ne sais pas si vous avez vu les détails de l'armure, reprit l'artiste.

— FIN —

Personnellement, si j'avais pu choisir ma tête, j'aurais pris un truc qui dépasse la poignée de pétards d'une bonne longueur, un truc qui ferait passer le brushing de Clint Eastwood pour minable, dans le genre de ça :

Andrew Jackson - bust
Coiffure de président des États-Unis, l'année du siège de Fort Alamo
(30 ans avant l'invention de la dynamite).

jeudi 16 février 2012

Things

Dans le genre Other (comprendre : constat d'échec d'un mode de classement), mais qui cette fois me fait plus dubiter que sourire, voici la catégorie que je ne comprends pas du jour (en fait, il y en a plusieurs).

Depuis une éternité, il y a des catégories publicitaires sur Commons, où sont regroupées les photos par modèle d'appareil photo (ici, la catégorie mère). Ce sont des catégories cachées, elles sont remplies volontairement par les photographes (je n'ai vu personne repasser sur les photos des autres pour ajouter ce genre de catégories, mais je n'ai pas regardé très fort non plus), donc l'honneur est sauf (flickr fait ça automatiquement à partir des données EXIF et publie des statistiques).
Comme pour toutes les publicités, l'argument est qu'on peut s'informer sur les capacités du matériel avant de l'acquérir. Pourquoi pas, à près tout.
Comme pour toutes les catégories qu'on remplit, il y a de plus en plus de fichiers dedans. Du coup, au bout d'un moment, quelqu'un se dit qu'il faut faire quelque chose, et il passe à l'action : il se met à sous-catégoriser. Sur le fond, pourquoi pas. Reste à voir sur quels critères…
En ce qui concerne mon appareil photo, on a maintenant le choix entre (par ordre alphabétique) :
  • Art,
  • Buildings (dont Bridges, parce qu'il y a des sous-catégories aux sous-catégories),
  • Food,
  • Nature,
  • Peoples,
  • Things,
  • Transport (dont Bridges et Streets).
Sérieusement…

Donc on est en train de remonter une arborescence de catégories cachées parallèle à toute l'arborescence de catégories visibles, parce qu'on a une catégorie cachée avec 10 000 fichiers dedans.

Si on veut à toute force sous-catégoriser ce genre de foutoir, pourquoi ne pas faire des catégories qui suivraient l'argument de l'information ? Pourquoi ne pas trier en fonction des réglages, au hasard la sensibilité ISO, qui ont une influence notable sur la qualité de la photo (bruit), histoire d'avoir des critères tangibles de jugement du matériel ? Évidemment, ça demande un peu plus de travail que de passer un coup de cat-a-lot (gadget pas mal du tout, soit dit en passant), il faudrait monter un script qui sait lire les EXIFs… ou ouvrir toutes les pages à la main.

Donc voila. Pour tuer une catégorie, on la sous-catégorise en Things et le reste. Pourquoi ne pas carrément la supprimer, tant qu'on y est ?

Edits. 14:00 Visiblement tout le monde n'est pas d'accord avec la sous-catégorisation : Bridges et Food viennent d'être vidées. Si ça continue comme ça, j'en ai encore pour un moment à ne pas pouvoir me servir de ma liste de suivi...

14:05 La vidange ascendante se poursuit par robot, ce qui me rassure sur ma liste de suivi.

14:55 Streets, Transports et Things sont vides.

15:05 Il semble que la victoire totale de l'ordre sur le chaos organisé soit maintenant inéluctable, puisque Things est vide. Ça m'a pris 10 minutes pour réaliser ça.

samedi 28 janvier 2012

Other

Other (autre). 1. Catégorie indécise et vague dans laquelle on range ce qu'on n'a pas réussi à classer selon des critères raisonnables. La taille de other est inversement proportionnelle à l'efficacité de la méthode de rangement. Si la taille de other dépasse la moitié de l'échantillon, on a un problème ; si elle dépasse les deux tiers, il faut changer de méthode ou d'échantillon. En pratique, c'est dans other qu'on fera les trouvailles les plus surprenantes (comme par exemple un tigre en peluche avec un sombrero sur la plage de Cancun), c'est pourquoi il est contre-productif de vouloir éradiquer other : une fois que le prévisible est rangé dans sa case, l'intéressant va dans other. 2. Vaste foutoir où l'on relègue l'indescriptible, l'incompréhensible, l'inadmissible. Other fonctionne comme un vide-ordure, en espérant que le concierge videra le bac à déchets. Il est à noter que la mode est au tri des déchets, ce qui montre l'absurdité de cette position, qui dénote un caractère angoissé et une volonté de contrôle de l'Univers tendant vers la psychose. 3. Voir ailleurs, puisque la Vérité y est.

Stuffed tiger wearing a sombrero
« Tigre en peluche avec un sombrero sur la plage de Cancun », classé other.

lundi 23 janvier 2012

« Cette image ne peut être utilisée sur Wikipédia ou Wikimédia Commons »

Je suis retombé1 sur une photo que j'avais mise sur Commons il y a un certain temps, et je me suis demandé comme ça qui l'utilisait dans le monde2. Google est mon ami, donc je drag'n'drop la photo de Commons dans images.google3, et ça me renvoie la liste plus ou moins exhaustive des articles de Wikipédia qui utilisent la photo. Et une page sur Structurae.
Mairie du 10e arrondissement de Paris
Photo que j'avais mise sur Commons il y a un certain temps.

Donc je clique sur l'image, le fichier a été copié sur leurs servers, avec une page de description (qui ressemble pas mal à une infobox de Commons, à l'habillage près) et qui reprend le nécessaire (description rapide, le pseudo de l'auteur et un lien vers la licence). Très bien, bravo.

Du coup, puisque je suis là, je me dis que l'ai fait d'autres photos que j'ai placées sous la même licence et qui peuvent servir à illustrer structurae4. La porte Saint-Denis, par exemple5.
Porte Saint-Denis 01
La porte Saint-Denis, donc.
Là, visiblement, ils n'ont pas repris ma photo, ils ont une petite quinzaine de photos « maison ». Les pages de description donnent le nom des photographes, mais selon la « note légale » ce n'est pas sous licence libre :
Cette image peut être utilisée gratuitement pour des usages personnels, académiques ou pour la recherche. Dans tous les cas le ou la photographe et Structurae doivent être mentionnés.
Pour la publication (imprimée, en-ligne ou autre méthode) et/ou l'exploitation commerciale de cette image, par exemple sur un site Internet non-personnel, il faut obtenir la permission du détenteur du copyright et/ou du photographe. Si vous obtenez la permission d'utilisation sur une page Internet vous devez aussi inclure un lien vers Structurae, soit vers cette page-ci, la page de données ou un lien général.
Veuillez contacter Structurae pour obtenir plus d'informations.
Soit. La ligne suivante est carrément explicite et sans détour6 :
Cette image ne peut être utilisée sur Wikipédia ou Wikimédia Commons sans la permission de l'auteur de l'image!

D'où la question suivante : qui sont ces photographes qui versent leurs photos sur structurae pour que structurae puisse monnayer leur droits de reproduction au détail et en gros7 ?
Visiblement c'est n'importe qui qui aura suivi le lien « Aidez Structurae et envoyez-nous vos images! »8 en bas des pages.

Donc, pour résumer… Structurae utilise des photos de Commons en respectant les licences et monnaye les photos qui lui sont directement envoyées.
Personne ne sait si les photographes sont rémunérés dans l'histoire (cela dit, vu que les tarifs ne sont pas indiqués, c'est sans espoir). Quand je prends des photos et que je veux les partager, c'est pour qu'elles servent à tout le monde, pas juste à faire gagner de l'argent à Structurae, c'est pourquoi je les publie sous licence libre sur Commons.

Au passage, je note que structurae vend des espaces publicitaires.
Juste pour leur faire la nique, Wikimedia devrait y mettre les bannières de foundraising, l'an prochain.

Notes
1 Sans me faire mal.
2 Par simple curiosité.
3 En fait non, il y a un gadget firefox qui fait le boulot tout seul et qui sait aussi chercher à des endroits où on ne trouve rien, genre sur Baidu.
4 Ça peut servir à ça, ce n'est pas une obligation non plus. Ils font ce qu'ils veulent sur leur site, je m'en fiche. Tant qu'ils respectent la licence c'est bon pour moi.
5 J'ai fait une photo dont je suis content, ils ont une entrée… allons voir.
6 Et pour la peine, même si j'aime pas le gras (ça fait grossir), je laisse la typo d'origine.
7 Comme le laisse entendre la page liée.
8 Oui, on aime bien le point d'exclamation, sur Structurae. Ça fait enjoué, dynamique, souriant et commercial, sans doute !
  Une dernière note, sans numéro : pour illustrer ce billet, je n'utilise que des photos sous licence libre, stockées sur Commons (et que accessoirement, j'ai prises avec mes petites mains potelées aux doigts boudinés). J'ai bien compris qu'il ne faut pas utiliser le contenu de Structurae. Jamais.

Mise au point

J'allais oublier. Pas de vœux ici cette année, parce que :
  • les Samoa ont fait le tour du monde pour se retrouver à la même place ;
  • la France a perdu son tripleuha (elle avait qu'à ranger sa chambre) ;
  • Steve Jobs et MegaUpload sont plus ou moins morts ;
  • Le film de Sassam Hussein va bientôt sortir
  • etc.
Comment souhaiter une bonne année dans ces conditions ?

dimanche 22 janvier 2012

#WTF

Je survole des articles de Wikipédia (dont le sujet ne me fait pas forcément relever la nuit). Mais il arrive que j'aie l'œil accroché par une phrase plus ou moins absurde, dont je ne doute pas un seul instant qu'elle fait (ou faisait, sur le moment) sens pour celui qui l'a écrite.
Compilation.

André Sas Orchassal
André Sas Orchassal est cousin au 14e degré avec le généalogiste Pierre-Valéry Archassal.
Albert Kammerer
D'origine alsacienne et strasbourgeoise, d'une famille protestante, il épouse Élisabeth Hosemann en 1908 dont il aura trois enfants.
André Tubeuf
À quoi s'ajoutent d'innombrables conférences (dont sept à Salzbourg dans le cadre du Festival) et autant d'émissions radiophoniques.
Tour de poitrine
Faites vérifier vos mesures régulièrement chaque année, lors de changement de poids, allaitement, un premier soutien-gorge d'une adolescente, changement de modèle; par un(e) corsetier(ère) ou un(e) couturier(ère). Ce service est gratuit au Québec.
Claudia Schiffer
Son père est mort le mardi 24 juillet 2007 d'une crise cardiaque au golf de Bitche (Moselle).
Miss Ming
Miss Ming est née un 3 novembre 1990 et n'est pas autiste mais simplement différente.
Christophe Dechavanne
Christophe Dechavanne est daltonien, et il a une sœur.
 KoЯn
 Dans leur jeunesse, Fieldy était d'ailleurs assez méchant avec Jonathan : « Il me piquait mes T-shirts » a déclaré plus tard Davis.
Chimère (génétique)
[… ] les analyses effectuées sur un de ses fils montraient qu'elle ne pouvait être sa mère.
Cadran solaire à fibres optiques
…un monolithe de bronze
Chronologie de Paris
C'est le grand retour du tramway à Paris, après une absence de près de 70 ans.
Aquarium du palais de la Porte Dorée
Des nautiles, sorte de mollusque céphalopode, étaient conservés dans un bac réfrigéré à 16 °C. Ils étaient avec la limule les représentants stars de cette partie.
YouPorn
[…] le site aurait été conçu et réalisé à l'origine par un Allemand.
 Je n'ai pas corrigé, je trouve plus drôle comme ça.

À part ça, j'ai rêvé que le bistrot à côté de chez moi contribuait à Wikipédia pendant les courses (il fait PMU aussi), pendant que sa femme regardait les clients avec les dents. Sur le coup, ça n'avait pas l'air aussi barré qu'en l'écrivant, mais ça m'a quand même fichu la frousse. Je me suis donc réveillé en sueur, j'ai attrapé mon cartable et je suis allé à l'école, où je me suis rendu compte qu'il y avait un problème quand la maîtresse essayait de faire des calculs sur un tableau triable et que Poulpy lui disait d'utiliser un tableur.
Et je me suis réveillé…

Je cherche toujours dans quel article  je pourrais ajouter ça.