vendredi 26 février 2010

Un crit de fantome

Sence du mot

Bouh est prononcé pour faire peur Notament utiliser pour les film d'horreur par les fantome Mais aussi pour Halloween Il y'a plussieur Bruit de fantome semblable


Fantome

Le Bouh Est notament utiliser pas les fantome comme je le disait tous a leur :) Les fantome sont pour certain des àme et se fénomene est paranormal D'autre pense que sa n'existe pas. Simplement une vision. Il existe plusieurs cri d'épouvante comme se genre. Utiliser pour Haloween Le plus souvent


Version du 26 février 2010 à 21:08 (CEST) de [[Bouh]], par Ludii0204.

On ne pense pas assez souvent à faire le portrait d'un mur en briques.

En cherchant un peu dans un vieux disque dur, je suis retombé sur des photos de murs en briques que j'avais faites un jour de désespoir (je n'arriverai pas à dissimuler ma passion pour les briques). Je m'étais bien fatigué pour me mettre bien en face, en prenant des attitudes tout à fait ridicules (pieds un peu écartés, jambes un peu pliées, fesses en arrière, cheveux au vent, l'air concentré et tout rouge à force de retenir mon souffle).

On ne pense pas assez souvent à faire le portrait d'un mur en briques. D'ailleurs on peut faire plein de photos dans ce genre : des portes, des fenêtres, etc.
 

Ça n'est peut-être pas très exploitable dans une encyclopédie (quoique…), mais on peut toujours les caser dans un dictionnaire.
En systématisant le truc, en décrivant correctement toutes les photos, en faisant les recherches historiques qui conviennent, on pourrait même envisager de concurrencer les relevés du Centre de recherche des monuments historiques. Bien sûr, il y a une marge conséquente entre mes 2 petites photos un peu tartes (il faut regarder les choses en face) et les analyses typologiques et chronologiques du CRMH. Peut-être que dans 10 ou 20 ans…

En attendant, je crois que je vais continuer à prendre l'air malin pour prendre des photos de moitiés de portes, vu que je ne suis pas le seul à le faire !



Je me demande vraiment pourquoi j'ai écrit ça.

jeudi 18 février 2010

Je m'ennuyais un peu…

Comme j'ai du temps à perdre, je fais des expériences.

La dernière en date, c'est sur la place des Vosges (elle me passionne pour tout un tas de raisons plus ou moins objectives et plus ou moins personnelles, cette place, mais je ne vais pas faire un cours de places aujourd'hui : si ça vous amuse, relisez mon topo sur la place de la Concorde). Disons pour faire vite que tous les immeubles et même la place elle même sont classés monument historique (c'est dit très vite, si on rentre dans le détail c'est même complètement faux, d'ailleurs, mais on va faire comme si c'était simple, ça simplifiera les choses, et puis c'est un billet sur un blog que j'essaye de faire, pas une thèse de doctorat, si vous voulez arriver au bout arrêtez de m'interrompre tout le temps, parce que je vais me perdre dans mes parenthèses, moi).

Du point de vue de Commons, et en particulier du projet monuments historiques français, c'est assez rigolo : tous les immeubles sont pareils (j'ai dit que je faisais comme si c'était simple, hein, je sais bien qu'il y a des différences, mais elles sont… oh, et puis je vais pas commencer à me justifier non plus, je suis chez moi, ici, je dis ce que je veux d'abord Poulpy a raison quand il dit des trucs comme ça, mais plagier c'est pas beau), alors pour relier telle photo à tel hôtel particulier, il faut se fier au sens des nuages. S'il y en a… Bon, j'ai trié les cas évidents (le pavillon du roi et le pavillon de la reine), mais il en reste encore des palanquées

Sur Wikipédia, il suffisait de chercher sur la base Mérimée. C'est un peu long et fastidieux, parce qu'il y a en tout 29 fiches à consulter (évidemment, il faut les trouver avant de les consulter). Ça fait un article sur une voie parisienne très, très, mais alors très sourcé (surtout si on compare à d'autres voies prises au hasard). Et c'est à ce moment là que je me suis dit que c'était absolument incompréhensible (oui, j'ai aussi des éclairs de lucidité. Pas toujours, mais parfois oui), et qu'il fallait un plan.

Qui c'est qui fait des plans ? C'est OpenStreetMap (OSM). Ça tombe bien, j'ai aussi un compte là bas. Je l'avais ouvert il y a quelques mois en me disant que c'était un chouette projet, mais je n'avais pas trouvé quoi faire dessus. Donc j'ai commencé à éplucher les pages meta pour voir comment ça marchait (c'est la phase la plus angoissante, de rentrer dans un projet qu'on voit qu'il est bien mais qu'on sait pas comment qu'il marche). Autant le dire tout de suite, c'est pas simple. Il y a la carte du monde entier, et il y a un wiki avec les explications, avec tout ça, démerde-toi mon Coyau. On peut éditer la carte directement en cliquant sur l'onglet modifier (il faut être enregistré), jusque là je ne suis pas trop perdu, mais il y a aussi des éditeurs externes développés pour le projet, j'ai essayé JOSM.
Il se trouve que ces dernières années (c'est tout récent en fait), le cadastre français a ouvert un site web où on peut consulter le plan cadastral gratuitement (je me souviens de l'époque où il fallait aller au service du cadastre pour acheter une photocopie du plan si on voulait voir à quoi il ressemble), et avec des conditions de réutilisations intéressantes : il faut citer la source (c'est relativement peu une surprise), et on peut l'utiliser à peu près comme on veut pourvu qu'on ne le redistribue pas tel quel (en gros, il faut faire un travail dérivé, c'est plus inhabituel quand on a l'habitude des licences Creative Commons, cela dit ça se comprend, si on veut l'original on va consulte le cadastre et si on en a besoin pour faire un truc avec, on peut), voir ici les échanges entre OSM et la DGI (qui gère le cadastre). Donc les gens d'OSM ont fait un plugin pour JOSM pour récupérer le cadastre et pour pouvoir le recopier, puisque c'est permis.
Et je me suis mis à copier le plan de la place des Vosges, corps de bâtiment par corps de bâtiment. Dans la vraie vie, j'ai horreur de faire ça, ça me déprime terriblement, de recopier un plan, mais comme c'était pour la bonne cause… En plus on peut mettre tout un tas d'informations en plus, dans OSM, donc j'ai ajouté les noms des hôtels particuliers, les dates de classement, les références sur la base Mérimée sur les bâtiments concernés. Ça n'apparaît pas dans le rendu, mais les infos sont .


Et pour boucler la boucle, on peut exporter la carte dans tout un tas de formats, et vu que les données d'OSM sont sous cc-by-sa 2.0, c'est bonnard pour Commons, et par ricochet pour Wikipédia.

vendredi 12 février 2010

Non.


J'ai en vie de dire non à tout un tas de choses.

Parce que oui, il y a des trucs qui m'énervent.



Mais je ne vous dirai pas quoi.

mercredi 10 février 2010

Changement d'image

Il y a quelques mois, je me faisais plutôt cette image des blogueurs (du moins ce ceux de la blogosphère péri-wikipédique) :

Mais finalement ça va finir par tourner à ça :

Pourquoi pas, après tout. Plus on est de fous plus on rigole. Et puis je vois assez bien les wikirencontres où tout le monde viendrait avec un carton à dessin.

mardi 9 février 2010

Mais... Qu'est-ce qu'ils font ?

J'étais tranquillement en train de compléter la [[liste des monuments historiques de 1840]] (sur Wikipédia) et j'en profitais pour travailler un peu pour le projet monuments historiques français (sur Wikimedia Commons). J'étais dans le Bas-Rhin, à l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Rosheim (si vous cherchez un article dessus, il faut lire l'allemand) quand soudain, je tombe sur cette photo :
Stupeur et tout le tintouin !
Mais qu'est-ce qu'ils font, ces deux-là ?

D'aucuns pourraient penser qu'ils regardent le paysage. Pourquoi pas, après tout. Mais je n'arrêterai de m'interroger qu'une fois que j'aurais une réponse dûment sourcée.

Et comme les réponses sourcées ne se trouvent pas sous le pas d'un cheval (de toutes façons je n'ai pas de cheval sous la main, ça résout le problème), je cherche sur les bases du ministère de la Culture qui doit s'y connaître.

Ordoncques. Sur la fiche monument historique de l'église de Rosheim de la base Mérimée, je constate que je ne suis pas le seul à être fasciné par ce truc. Mais rien de plus au niveau de l'information.

Je poursuis en cherchant sur la base Palissy, où j'ai de bonnes chances de trouver des infos sur ce sommet de l'incongru. On trouve ça (première description qui colle à peu près) :
Petit singe accroupi, soutenant la tête de ses mains ; à droite une bête à une tête et à deux corps surmontée d'un lion.
C'est quand même pas tout à fait ça. Un singe accroupi, je veux bien : c'est poilu et c'est accroupi, on peut y voir un singe. Surmonté d'un lion, ça je vois assez bien. Reste le truc de la bête à droite (ça dépend de quel côté on se met), et puis le montre à deux corps, c'est un peu étrange vu la photo, d'autant que le singe ne soutient pas sa tête dans ses mains (sauf s'il a la tête dans la rotule). En cherchant plus loin on trouve la fiche globale sur l'ensemble de la sculpture monumentale de l'église qui renvoie sur une liste de 37 fiches… Encore de la lecture !

Pour gagner du temps (je ne vais quand même pas tout lire non plus), on voit bien que la sculpture est en bas du pignon : c'est un acrotère — dans le sens de l'ornement architectural, pas dans le sens de la réglementation française sur les toits-terrasse (chacun ses bêtes noires) — donc je regarde les 5 fiches d'acrotères acrotères. Et on trouve cette fiche qui colle un peu mieux :
Lion terrassant un personnage accroupi : n° 1 : homme imberbe, habillé, vêtement à plis ; n° 2 : homme imberbe, nu ; n° 3 : homme habillé, portant des chaussures ; n° 4 : homme nu, barbu ; lion à deux queues ; iconographie incertaine.
Pas très poétique, mais ça colle.

Là-dessus, je me souviens qu'il y avait une photo sur la première fiche que j'ai regardée. Allons voir ce qu'en dit la base Mémoire. Il faut éplucher les 70 photos, naturellement c'est tout à la fin (loi de Murphy)… Finalement, on trouve une description toute alimentaire :
Sculpture extérieure : lion dévorant un homme
Encore une description très prude, je suis déçu.

Tout ça pour dire que le travail de sourçage n'est pas toujours d'une remarquable simplicité, même si c'est juste pour une photo.

samedi 6 février 2010

Poulp Fiction



Quand Gilliatt, entrant pour la seconde fois dans cette cave à la poursuite du crabe, avait aperçu la crevasse où il avait pensé que le crabe se réfugiait, la pieuvre était dans ce trou, au guet. Se figure-t-on cette attente ? Pas un oiseau n’oserait couver, pas un œuf n’oserait éclore, pas une fleur n’oserait s’ouvrir, pas un sein n’oserait allaiter, pas un cœur n’oserait aimer, pas un esprit n’oserait s’envoler, si l’on songeait aux sinistres patiences embusquées dans l’abîme. Gilliatt avait enfoncé son bras dans le trou ; la pieuvre l’avait happé. Elle le tenait. Il était la mouche de cette araignée. Gilliatt était dans l’eau jusqu’à la ceinture, les pieds crispés sur la rondeur des galets glissants, le bras droit étreint et assujetti par les enroulements plats des courroies de la pieuvre, et le torse disparaissant presque sous les replis et les croisements de ce bandage horrible. Des huit bras de la pieuvre, trois adhéraient à la roche, cinq adhéraient à Gilliatt. De cette façon, cramponnée d’un côté au granit, de l’autre à l’homme, elle enchaînait Gilliatt au rocher. Gilliatt avait sur lui deux cent cinquante suçoirs. Complication d’angoisse et de dégoût. être serré dans un poing démesuré dont les doigts élastiques, longs de près d’un mètre, sont intérieurement pleins de pustules vivantes qui vous fouillent la chair. Nous l’avons dit, on ne s’arrache pas à la pieuvre. Si on l’essaie, on est plus sûrement lié. Elle ne fait que se resserrer davantage. Son effort croît en raison du vôtre. Plus de secousse produit plus de constriction.

Gilliatt n’avait qu’une ressource, son couteau. Il n’avait de libre que la main gauche, mais on sait qu’il en usait puissamment. On aurait pu dire de lui qu’il avait deux mains droites. Son couteau, ouvert, était dans cette main. On ne coupe pas les antennes de la pieuvre ; c’est un cuir impossible à trancher, il glisse sous la lame ; d’ailleurs la superposition est telle qu’une entaille à ces lanières entamerait votre chair. Le poulpe est formidable ; pourtant il y a une manière de s’en servir. Les pêcheurs de Serk la connaissent ; qui les a vus exécuter en mer de certains mouvements brusques, le sait. Les marsouins la connaissent aussi ; ils ont une façon de mordre la sèche qui lui coupe la tête. De là tous ces calmars, toutes ces sèches et tous ces poulpes sans tête qu’on rencontre au large. Le poulpe, en effet, n’est vulnérable qu’à la tête. Gilliatt ne l’ignorait point. Il n’avait jamais vu de pieuvre de cette dimension. Du premier coup, il se trouvait pris par la grande espèce. Un autre se fût troublé. Pour la pieuvre comme pour le taureau il y a un moment qu’il faut saisir ; c’est l’instant où le taureau baisse le cou, c’est l’instant où la pieuvre avance la tête ; instant rapide. Qui manque ce joint est perdu. Tout ce que nous venons de dire n’avait duré que quelques minutes. Gilliatt pourtant sentait croître la succion des deux cent cinquante ventouses. La pieuvre est traître. Elle tâche de stupéfier d’abord sa proie. Elle saisit, puis attend le plus qu’elle peut. Gilliatt tenait son couteau. Les succions augmentaient. Il regardait la pieuvre, qui le regardait. Tout à coup la bête détacha du rocher sa sixième antenne, et, la lançant sur Gilliatt, tâcha de lui saisir le bras gauche. En même temps elle avança vivement la tête. Une seconde de plus, sa bouche anus s’appliquait sur la poitrine de Gilliatt. Gilliatt, saigné au flanc, et les deux bras garrottés, était mort. Mais Gilliatt veillait. Guetté, il guettait. Il évita l’antenne, et, au moment où la bête allait mordre sa poitrine, son poing armé s’abattit sur la bête. Il y eut deux convulsions en sens inverse, celle de la pieuvre et celle de Gilliatt. Ce fut comme la lutte de deux éclairs. Gilliatt plongea la pointe de son couteau dans la viscosité plate, et, d’un mouvement giratoire pareil à la torsion d’un coup de fouet, faisant un cercle autour des deux yeux, il arracha la tête comme on arrache une dent.

Ce fut fini. Toute la bête tomba. Cela ressembla à un linge qui se détache. La pompe aspirante détruite, le vide se défit. Les quatre cents ventouses lâchèrent à la fois le rocher et l’homme. Ce haillon coula au fond de l’eau. Gilliatt, haletant du combat, put apercevoir à ses pieds sur les galets deux tas gélatineux informes, la tête d’un côté, le reste de l’autre. Nous disons le reste, car on ne pourrait dire le corps. Gilliatt toutefois, craignant quelque reprise convulsive de l’agonie, recula hors de la portée des tentacules. Mais la bête était bien morte. Gilliatt referma son couteau.
Victor Hugo, Les Travailleurs de la Mer, part. II, livre 4, 1866.

Consultation close - Résultat à venir

Je ne dormais pas, alors je me suis dit comme ça qu'il fallait que je trouve un truc intéressant à faire. Tant qu'à faire, un truc que je ne sais pas faire, comme ça j'aurais appris quelque chose vers 4 heures du matin (j'ai un carnet avec une liste de trucs à avoir fait, donc je biffe la ligne « apprendre un truc à 4… », après il y a un pâté parce que j'avais noté ça dans le métro au moment où une grosse dame moche qui transpirait m'a marché sur le pied, du coup ça m'a fait sursauter, j'ai crié, elle a crié, tout le monde a crié plus fort et j'ai fait un pâté au lieu d'écrire « … heures du matin », et comme ne veux pas finir mangé par un crocodile, je ne peux pas mettre ça sur deux lignes dans mon carnet ; c'est féroce, un crocodile). J'ai bien réfléchi, et le premier truc que je sais pas faire que j'ai trouvé, c'est des statistiques.

Bon, sérieusement, j'ai pas matière à faire des statistiques qui vont révolutionner le monde. Je saurais pas où trouver de quoi faire ça. Donc je me suis dit comme ça que les prévisions a posteriori, ça pouvait être de l'ordre du faisable.

Voici donc les sondages sortis des urnes d'une élection terminée récemment : Je ne vais pas me lancer dans l'analyse, mais quand même je ne résiste pas au plaisir de vous faire part de ma grande trouvaille : il y a moins de neutres.

J'ai d'autant mieux fait de ne pas faire d'analyse que ça vous permettra de voir les deux graphiques en même temps. Vous pouvez aussi le nombre de votes et la taille de la page de vote et de sa page de discussion en même temps. Pour ça, il faut pencher la tête et loucher très fort (attention aux courants d'air, parce que vous pouvez rester coincés comme ça).

La prochaine fois j'essaierai de vous faire tourner la main devant votre estomac et au-dessus de votre tête.

mercredi 3 février 2010

Wikipédia et l'éducation populaire

C'est étrange, quand on y pense. Wikipédia, qui est avant tout un médium de l'éducation populaire semble l'ignorer royalement.

À chaque occasion (à chaque catastrophe aérienne, par exemple) certains tentent d'en virer tout ce qui sort de l'académisme le plus restreint. Pendant que d'autres sans faire de bruit écrivent des articles sur le cracher de bigorneau, le repassage extrême ou le lancer de téléphone portable.

Et Wikisource n'a toujours pas le texte réputé fondateur de l'éducation populaire (le rapport de Condorcet de 1792 sur l'organisation générale de l'instruction publique). Il n'est même pas listé dans la to-do list. Il faut dire que sur ce coup là, la BNF est meilleure : le texte est scanné et disponible sur gallica.fr.