mardi 31 août 2010

Résumé

En faisant des travaux de recherche, je suis tombé sur cet essai de définition du résumé nanard. Et je me suis dit que j'en avais repéré quelques uns sur Wikipédia.

Exemple :
[...] mais celui se suicide en sautant d'un immeuble au cours du combat. Ils décident alors de fouiller dans l'ordinateur, et découvre que la cible de la logive nucléaire est Los Angeles. Terrifiés, ils envoient les coordonnées à l'armée qui détruit l'ogive.
En rentrant, Tony retrouve avec joie Michelle, tandis que Jack doit affronter Audrey. Celle-ci parlait avec quelqu'un de la mort de son mari. Il alla la voir, elle raccrocha et le rejoignis, et elle lui annonça qu'elle voulait couper les ponts, car elle ne pouvait pas supporter de vivre comme ça. Pendant ce temps, le président est comblé par les compliments que tout le monde lui fait pour la réussite de la crise, puis il reçoit un appel des Chinois, qui réclament Jack, en leur montrant que l'agent qu'ils avaient capturé a tout avoué. Walt propose de tuer Jack pour qu'il n'avoue rien, mais tout le monde désapprouve. [...]
Là, au moins, on est sûrs, c'est pas du copyvio. Le type qui a écrit ça était visiblement rempli d'adrénaline (tu penses, 24 épisodes à ce rythme-là !), il manque des mots, un verbe sur deux est conjugué, c'est absolument incompréhensible. Pour autant, ce n'est pas dénué d'une certaine poésie absurde. C'est peut-être l'alternative à l'affreux modèle spoiler : le résumé imbitable.

Un autre :
Ce ne sont ni des mercenaires, ni des agents secrets. Ils choisissent eux-mêmes leurs missions et n'obéissent à aucun gouvernement. Ils ne le font ni pour l'argent, ni pour la gloire, mais parce qu'ils aident les cas désespérés. Depuis dix ans, Izzy Hands, de la CIA, est sur les traces du chef de ces hommes, Barney Ross. Parce qu'ils ne sont aux ordres de personne, il devient urgent de les empêcher d'agir. Eliminer un général sud-américain n'est pas le genre de job que Barney Ross accepte, mais lorsqu'il découvre les atrocités commises sur des enfants, il ne peut refuser. Avec son équipe d'experts, Ross débarque sur l'île paradisiaque où sévit le tyran. Lorsque l'embuscade se referme sur eux, il comprend que dans son équipe, il y a un traître. Après avoir échappé de justesse à la mort, ils reviennent aux Etats-Unis, où chaque membre de l'équipe est attendu. Il faudra que chacun atteigne les sommets de son art pour en sortir et démasquer celui qui a trahi
Celui-là, je le mets en entier tellement il est beau comme l'antique. C'est du résumé écrit sous acide et sans avoir vu le film (et surtout sans aucune documentation, parce que c'est pas difficile de trouver des résumés). Peut-être inspiré par la bande annonce doublée en bulgare ? ou bien le résumé d'un autre film ?
Encore un fois, ni un copyvio, ni un spoiler… mais pas un résumé non plus.

Il faudrait vraiment réécrire les conventions de style ?
Ou pas.

lundi 30 août 2010

On ne se méfie jamais assez.

Pleins de bonne volonté, vous visitez un monument historique, appareil photo autour du cou, pour passer pour un héros auprès du projet dédié. Finalement, c'est les vacances, et c'est le meilleur moyen que vous avez trouvé pour attraper un coup de soleil.

Lancez 1d2.
  • Si c'est pile, ajoutez 3 de chance et 5 d'agilité. Retenez 3, multipliez par 2, commandez des pizzas et allez chercher une calculette, on va en avoir besoin.
  • Si c'est face, vous êtes victime d'une chute et d'un accident, puis vous êtes mordus par un enfant.


  • Sérieusement, ces pizzas, ça vient ?

    vendredi 27 août 2010

    Message perso pour la cabale, la vraie, celle qui n'existe pas

    Et voila, à chaque fois que je vais boire des trucs avec la cabale, la vraie, celle qui n'existe pas, je me prépare pour avoir des trucs intéressants à dire. Et à chaque fois, quand j'arrive, j'ai tout oublié.

    Hier soir, on a bu un verre dans un bar qui n'existe pas, à une adresse qui n'existe pas. C'était très bien.

    Et en y allant, j'ai été frappé (comme je le suis depuis les quelques mois que ne pense à regarder ça) par ce truc fondamental avant de l'oublier complètement en arrivant. En fait c'est une sorte de cauchemar : à chaque fois en y allant je me fais la même réflexion, à chaque fois en arrivant j'oublie et à chaque fois en revenant je me dis que j'ai encore oublié d'en parler.

    En fait, les casquettes au-dessus des feux rouges, pour éviter que les pigeons ne chient dessus… En fait, non, les pigeons ne font pas ça (j'ai bien observé). Donc, les casquettes au-dessus des feux rouges, que je ne sais pas à quoi ça sert… Et bien donc, jusqu'à ce que je commence à fréquenter les bars qui n'existent pas aux adresses qui n'existent pas, avec la cabale, la vraie, celle qui n'existe pas, je croyais comme ça que c'était de la tôle.

    Ben en fait, c'est du caoutchouc.

    Je ne sais pas pourquoi, mais je me demande d'un coup si je n'ai pas eu raison d'oublier ce truc à chaque fois.

    mardi 17 août 2010

    Remplir les ébauches

    En lisant le dernier billet (brillant) de l'ami Poulpy, sur la rédaction à vide, je me dis qu'avec des illustrations, on peut faire illusion.

    Un exemple : l'église Saint-Pierre d'Airvault, que je ne connais pas. Enfin, que je connais wikipédiennement parlant, vu qu'on m'a signalé une discussion, que ça aurait été bien que j'écrive un article sur l'église parce qu'il fallait sauver la liste des abbés.
    Paraît-il.
    Enfin, c'est ce que j'ai compris, parce que la discussion était trop longue : j'ai pas lu.
    Bon, Poulpy s'y est finalement collé (je suis cossard). Pour le remercier d'être allé au charbon, je n'ai même pas lu l'article. Enfin, pas tout de suite.
    Bref, quand je suis arrivé dessus, ça ressemblait à ça. Tout à fait la coquille vide avec des flèches « Éditez ici », avec un début de velléité d'historique qui demanderait à être (un peu) étayé.
    Le bon point de l'article, c'est qu'il y a un plan et des photos.
    Donc, une fois qu'on a mis le plan en texte, on a gagné en accessibilité (d'une part) et on a gagné en sérieux (le sérieux d'un article se mesure au poids, là, on a gagné plus de 2 kilos, et le texte descend en-dessous de la photo — sur mon écran du moins).
    Bon, en relisant l'article, on devrait pouvoir expliquer comment une abbatiale s'est retrouvée en paroissiale. De quoi faire un joli paragraphe.

    Un autre moyen de faire illusion (mais c'est pas donné à tout le monde), c'est de connaître un tant soit peu le sujet (disons, d'y être allé). Bon, déjà, ça permet de faire soi-même les illustrations (photos, etc.)
    Et pour le texte, ben c'est . Grosso modo, c'est de la description de photo.

    Note : en regardant la carte d'état major (genre TOP25), on peut se faire un petit paragraphe sur la localisation sans trop se cassez la binette.

    dimanche 15 août 2010

    En VOST

    Elephants Dream est un court métrage de propagande pour les logiciels libres.

    Cela dit, les logiciels libres sont partout. Richard Stallman, celui-là même qui protège sa vie privée avec du papier d'aluminium, soutient que la recette du bœuf mironton de ma grand-mère est un logiciel libre (voir plus bas pour les preuves, parce que j'ai des preuves).

    Bref, Elephants Dream est un film, de propagande libriste (donc), et qui parle anglais…

    Ah oui. Qui parle anglais, ça, c'est le gros désavantage du cinéma parlant sur le muet : il faut le traduire, voire même le sous-titrer.

    L'avantage du sous-titre sur le doublage, c'est qu'il suffit de prendre en otage un prof d'anglais pour la traduction, le reste se fait avec un ordinateur en tapant avec un doigt (il faut peut-être tirer les cheveux du prof d'anglais pour s'en assurer la collaboration), comme c'est expliqué ici. Pour doubler, en plus du prof d'anglais, il aurait fallu un micro, des acteurs, un ingénieur du son et des chaises pour assoir tout le monde. Trop de cheveux à tirer.

    Bon. Maintenant, on va tout dérégler. Juste pour le plaisir de vous voir vous arracher les cheveux (parce que bon, moi, ça m'amuse moyennement de vous tirer les cheveux, donc si vous voulez bien le faire à ma place, ça sera parfait).
    Déjà, il faut un compte sur Wikimedia Commons (si vous en avez déjà un, pas la peine d'en créer un nouveau). Ensuite, il faut aller tripatouiller les préférences : cogner dans l'onglet « gadget » (en haut à droite), puis cocher la case « Add mwEmbed support for video […] », aller tout en bas de la page et enregistrer les préférences.
    Si je me souviens bien des essais que j'avais fait il y a quelques mois maintenant, plus rien ne marche (on ne peut pas uploader de fichier). Mais c'est pas ça le but de la manœuvre.

    Le but de la manœuvre (parce qu'il y en avait un), c'est que sur Commons, on sait lire les sous-titres externes !

    À quoi ça sert ?

    À rien. C'est cool, et c'est la condition suffisante à l'existence du machin (qui est, comme par hasard, classé en gadget).

    Revenons à nos histoires de films de propagande avec des libristes, le couteau entre les dents, prêts à bondir.
    Le flim est sur Commons (quand je disais, des libristes…), ici. Et comme c'est un film en anglais, on n'y comprend rien. Mais, miracle de la technologie, on sait lire les sous-titres. Donc, comme on a le gadget, il n'y a qu'à essayer la version sous-titrée en français.
    21
    00:03:03,625 --> 00:03:05,125
    Ce n’est pas un jeu.

    22
    00:03:06,167 --> 00:03:08,750
    Tu… Nous pourrions facilement mourir ici.

    Bien.

    Si vous trouvez une faute de frappe dans le sous-titre, il y a le bouton modifier.

    Notes diverses (ou trucs que je n'ai pas trouvé à mettre au-dessus, mais que je voulais dire quand même)
    1/ J'avais essayé ce gadget il y a quelques mois, et ça empêchait de téléverser des fichiers (je n'ai pas retenté, le javascript a peut-être été corrigé depuis)
    2/ Le gadget est toujours en développement, si j'ai bien compris ce que j'ai vu, il sera possible (mais quand ?) de bricoler (corrections, traduction) les sous-titres depuis l'interface de visualisation sans passer par le bouton modifier (mais en cliquant 5 ou 6 fois dans les menus du lecteur).
    3/ Si je me souviens bien, la possibilité de lire les sous-titre depuis Commons est un des trucs qui sont sortis de la réunion des développeurs organisée en novembre 2009 par Wikimedia France et la Wikimedia Foundation à Paris (lire ça).
    4/ Pour les histoires de Richard Stallman dont je parlais au début, c'est ici (et avec les sous-titres anglais, il n'y a pas encore de traduction de cette grande contribution en français).

    samedi 14 août 2010

    Décision du CAr


    Pour le CAr à fond, ~~~~

    lundi 9 août 2010

    Tri sélectif

    Il y a peu, je parlais avec une grande blonde à casquette qui me demandait comment est-ce qu'on peut bien faire pour trier ses photos et ne garder que les intéressantes (pour les charger sur Commons, au hasard). Sur le coup, je dois dire, je n'ai pas trop su quoi répondre de vraiment productif (en fait, j'ai dit un truc du genre « Bah, faut trier… » — ce qui n'est pas faux mais ce qui ne sert à rien — et je suis retourné manger une glace).

    En fait j'ai manqué d'à propos sur ce coup-là, parce qu'à bien y réfléchir c'est simple : il faut faire ce qu'on veut.

    Dit comme ça c'est un peu con, mais si on repasse l'action au ralenti, ça se passe en trois étapes. Une : il faut savoir ce qu'on veut faire, deux : il faut le faire, et trois : il faut faire avec.

    Savoir ce qu'on veut faire

    C'est assez simple, mais il faut commencer par là. Disons que dans le cas dont je parlais, on va dire qu'on voudrait bien faire des photos et qui servent à illustrer des articles dans Wikipédia (on peut faire des photos pour tout un tas d'autres raisons, mais je ne vais pas commencer à m'éparpiller).

    Ça veut dire commencer par se documenter un peu sur le sujet qu'on va voir. Ça peut être selon les cas lire l'article sur Wikipédia, lire un guide, faire une petite recherche, etc. histoire de faire le tour de ce dont on a besoin.

    Tant qu'on y est, on peut faire un tour sur Commons pour voir ce qui est déjà fait (pas la peine de se fatiguer à doublonner), ce qui est vraiment trop mauvais et qu'il va vraiment falloir refaire, et ce qui n'est pas fait et qui manque cruellement.

    À ce stade, on sait ce qu'on veut faire : on veut faire les photos de telles et telles choses qui vont servir à ceci et cela.

    Le faire

    Et on se retrouve sur le terrain, appareil en main. Là, il faut faire en fonction des contraintes qu'on a.

    Exemple : j'avais dit que je voulais la façade de tel bâtiment, mais une fois arrivé sur place, je me rends compte qu'il est trop grand et que je n'ai pas assez de recul.
    Il faut commencer par chercher un point de vue meilleur, un peu plus loin, sur le côté, se mettre à plat-ventre, monter dans l'immeuble en face, etc. ou envisager de faire un panoramique (il vaut mieux connaître un peu le logiciel avant pour avoir une vague idée de ce que donnera le résultat).

    Si les conditions sont vraiment trop mauvaises, par exemple si le bâtiment est en travaux, avec des échafaudages, ou si on a vraiment le soleil de face, ce n'est pas la peine de s'acharner, il faut revenir quand les conditions seront meilleures.

    Faire avec

    De retour à la maison, il faut comparer ce qu'on voulait faire avec ce qu'on a fait. Et jeter tout ce qui ne correspond pas.

    Si on voulait faire de la photo pour illustrer un sujet, il faut virer tout ce qui ne montre pas le sujet, soit parce que c'est irrémédiablement sous-exposé, soit parce que c'est flou et qu'on ne voit rien, etc.
    Puis on recadre, on corrige, etc. ce qui doit l'être.

    Et finalement on se dit que dans le fond on n'a besoin que d'une photo par sujet, parce que Wikipédia, c'est plus une encyclopédie qui parle d'un sujet (disons d'un sujet à la fois) qu'un album photo. Du coup, on choisit la photo dont on a besoin pour l'article, et on la met sur Commons.

    Et on évite de faire le guignol en prenant les trucs à l'envers ou par en-dessous, parce que c'est tout à fait inutile.
    Ou pas ?…

    Voila. Je ne sais pas, très chère grande blonde à casquette, si ça répond vraiment à tes questions, mais c'est mon point de vue sur la chose : il faut faire ce qu'on veut.

    Et pas justifier le n'importe quoi en disant que c'est ce qu'on voulait faire.

    jeudi 5 août 2010

    Chassé-croisé

    Les juillettistes sont revenus, les aoûtiens sont partis1.

    Les juillettistes commencent à charger leurs photos de vacances2 et à rédiger des articles à toute vitesse3 pour griller la politesse aux aoutiens qui n'ont pas de connexion au camping des flots bleus4.

    Bref, La Guerre de l'edicount5 bat son plein.

    Notes
    1. Oui, je donne dans les évidences. Et alors ? Ça ne fait pas de mal de le dire, non. Le coup prochain, je vous fais la météo…
      ou pas.
    2. Tout le monde ne passe pas ses vacances avec un bob Ricard vissé sur le crâne (parce que oui, ça se visse, un bob Ricard) à se faire une collection de boutanches vides devant le barbecue. Il y en a qui font des tours et des détours pour ramener des photos de trucs qui ne servent plus à rien depuis des siècles6.
      J'en parle d'autant plus à l'aise que je ne suis pas le pire des pires dans le domaine.
    3. Tiens, là je balance (hop et hop), sans parler de la production semi-industrielle poulpique (jeter aussi un coup d'œil dans cette sous-catégorie).
      Comme quoi on n'est pas forcé de passer par la mythique étape de cinq mots pour dire qu'on a lancé une ébauche et que qui veut l'améliorera. On peut mettre une infobox, des titres de section, et des photos.
    4. Salut les cap-nordistes !
    5. J'ai un peu hésité entre La Guerre du feu et La Guerre des boutons.
      D'ailleurs j'hésite encore.
    6. 7 Ne pas se méprendre, je parle du projet monuments historiques (sur Commons et Wikipédia), qui me tient quand même à cœur.
    7. Ça, c'est un truc que je n'arrive pas à faire sous MediaWiki, appeler une note dans une autre. Alors que pourtant quand même, ça peut être utile.
      Cela dit, si c'est utile, je ne vois ni à qui ni à quoi. M'enfin…

    mardi 3 août 2010

    Remarque

    En regardant les statistiques de consultation de ce blog, je me rends compte que si je n'écris rien, personne n'y vient.