Là, on se dit que c'est cool. Quand on regarde les fichiers, on se dit que c'est vraiment bien, parce qu'ils sont assez grands pour qu'on puisse voir les cartes et lire les annotations.
Et qu'est-ce qu'on peut avoir de trucs à écrire sur une carte…
Le pré-générique est un élément très sous-évalué. C'est en général là que le réalisateur met toute sa tripe, avant d'être rattrapé par le producteur qui arrive furieux d'avoir vu les rushes avec Sean Connery affublé d'une perruque en poulpe2 faisant sauter de la nitro avec du plastique pour lutter contre l'héroïne parfumée à la banane3. Shocking, positively shocking.
Voulant m'instruire sur les accidents nucléaires, vu que c'est de saison, j'ai regardé The China Syndrome. Ça parle de moteurs diesel qui vibrent, de la mainmise des industriels sur les questions de sécurité, de chiens écrasés à la télé, de courses-poursuites et un peu d'une tasse de café dans une centrale nucléaire4… Tout ça pour dire que5 ça commence par une séquence interminable de fin de JT qui fait la promotion du télégramme chanté6, un autre truc oublié, mais qui vaut largement le pigeon voyageur.
Ça me rappelle que j'avais déjà vu ça dans une comédie américaine en technicolor, le télégramme chanté. Impossible de retrouver le film7… Ça consiste en ça, le télégramme chanté : Vous ne pouvez pas visiter votre fiancée son anniversaire à Beverly Hills parce que vous portez de grosses lunettes d'écaille et que vous êtes un homme d'affaires new-yorkais, et puis c'est comme ça, donc vous envoyez un type déguisé en latin lover8 pour lui faire peur quand elle va ouvrir la porte et pour lui chanter joyeux anniversaire sur le palier, histoire de lui fiche la honte de sa vie devant tous les voisins. Normalement, si les scénaristes ne sont pas trop godiches, la fiancée s'en va avec le crooner au bout de 80 minutes, vu qu'après c'est le générique de fin.
En parlant de ça, je suis tombé sur quelques films de John Wayne qui datent d'avant le technicolor. À l'époque où il était encore beau garçon, et où il avait une tête de latin lover9. D'ailleurs, si je lis bien la bio du Duke sur Wikipédia, on est en pleine période navrante.
Sur ce, je crois que c'est l'heure d'envoyer le générique de début10.
Notes
↑On va commencer par mettre une note ici, et comme c'est trop haut, je l'appelle zéro11. Bienvenue dans la note zéro de ce billet gonzo. Je mets ce titre parce que ça décrit bien ce que je veux faire, d'autre part parce que les moteurs de recherche vont m'envoyer tous les pornophiles pendant des des années (j'espère ne pas les décevoir). Les sado-maso visitent régulièrement ce billet depuis une quinzaine de mois sans faiblir. Comme on en est au début du billet, mais déjà à la fin de la page (paradoxe de la note), vous pouvez lire, c'est SFW.
↑Vous pouvez y voir une poule d'eau, un canard ou une mouette, pour moi ça a toujours été et ça sera toujours un poulpe.
↑Je fais des efforts pour raconter objectivement (c'est-à-dire sans parler de l'histoire) les choses, et croyez-moi, ça ne se fait pas tout seul.
↑Je voulais dire quelque chose, c'est vrai… Mais quoi ?
↑Allons bon ! Voila que j'ai failli finir d'écrire dans les notes. De plus en plus gonzo.
↑Je cois qu'il n'y avait pas Cary Grant, dans ce film, mais y avait-il Leslie Caron ? Je suis certain, cependant, qu'il n'y a pas Gene Kelly. Pourtant ils ont tous tourné en technicolor. Hum… pas sûr que ça vous aide non plus à le retrouver, ce film. Si vous avez une idée, envoyez-moi un télégramme.
↑Ce n'est que par la suite qu'il a commencé à ressembler à John Wayne, mais c'est une autre histoire.
↑On se retrouve après le film, pour les notes de bas de page.
↑Mais comme je n'arrive pas à numéroter à partir de zéro, il va falloir que vous m'aidiez et que vous enleviez 1 à tous les appels de note, parce que je ne vais pas réécrire tout ça juste pour que le texte corresponde aux numéros de notes. Merci de votre compréhension.
Pour décrire un bout de montagne quelque part en Transylvanie du côté de Făgăraş, certains n'hésitent carrément pas. Le machin qui tourne, là, à gauche, c'est un GIF animé. Il paraît que le GIF, c'est le Mal, toujours est-il que ça marche, et que ça montre bien ce que ça veut montrer (le relief du bout de montagne).
Au bout d'un moment, ça flanque un peu mal au crâne, certes.
Et j'ai comme l'impression qu'il faut voir ça avec des lunettes de toutes les couleurs pour bien en profiter (j'ai eu des lunettes comme ça dans les années… ou là là, ça fait une éternité ! mais je les ai perdues depuis).
Cela dit, je profite pleinement de l'effet film de sous-marin, navigation au radar, beep… J'attends que le Красным октябрём fasse surface, parce que j'ai sacrément envie d'un autographe de Sean Connery beep… Comment, je m'égare ?
Pour les amateurs de tables d'orientation, il y a aussi ça : Là, évidemment, il faut aller voir le fichier de plus près pour bien profiter des jolies couleurs (5000 × 500 pixels de bonheur intense sous acide, ça fait des provisions pour l'hiver).
Tout ça, fait avec application à partir des données SRTM de la NASA.
Pas le courage de lire la vie passionnante et colorée du pic Suru, ni de vous faire un commentaire pertinent sur l'importance des données ouvertes, tout ça, je plane complètement beep… beep…
Il y a des jours où on est frappé par une autre réalité, de plein fouet :
Louis XIV and Marie-Antoinette in front of Versailles Palace
Il y en a qui laguent de 5 générations, mais que celui à qui ça n'est jamais arrivé me jette une petite pierre. Il me semble me souvenir qu'on avait fait toute une histoire du jumeau de Louis XIV, celui qui portait un masque. Ça, je me le remets à peu près bien. Mais l'histoire de la Fille aux cheveux bleus ?
« J'sais plus si c'est un rêve »
Toujours est-il que la photo (précautionneusement non datée) a eu été proposée feature picture en 2008, mais elle a pas eu passé. Principalement à cause de la grille. Parce qu'il n'y a rien d'autre à en dire, sans doute.
« J'ai les Convers qui swinguent »
Quand on regarde le nom du fichier, on est frappé par une autre réalité parallèle perpendiculaire à la précédente : EPO 2537.jpg
« J'te dis pas la déprime, j'ai déjà des ch'veux blancs »
Comme Louis XIV est shooté comme un cycliste et que Marie Antoinette a les cheveux bleus, la seule suite logique de ce billet2, c'est de se demander à qui profite le crime. Et bien, et contre toute attente, c'est le carnaval de Porto Allegre, en portugais dans le texte3.
« J'te raconte pas la frite Les rivières de Coca4 »