mardi 28 septembre 2010

Réserve d'idées d'articles indispensables

C'est connu depuis un moment, il y a des films sur YouTube. Quand je dis ça, je ne pense pas aux reprises de Pomp and Circumstance à la pompe à vélo (si, si, ça existe, pauvre Elgar), ou aux aventures de iPad : va jouer dans le mixer. Enfin, si, j'y pense, mais c'est pas de ça que je voulais parler.

Donc il y a des films, et pas que les réductions en 5 secondes façon Jivaro (Pulp Fiction, The Big Lebowski, GoldenEye, Reservoir Dogs, etc.), mais des films entiers.

D'aucuns prétendent d'ailleurs que ce sont des navets. Peut-être. En attendant, ça fait une flopée de films dont on peut faire un article sur Wikipédia pour pas un rond.
Et l'offre est diverse, avec ça. On peut trouver (absolument en vrac) :
  • des films-culte comme la Nuit des morts-vivants (They're comming to get you, Barbara),
  • des fan films tout à fait présentables comme Born of Hope,
  • des curiosités comme le premier film avec Sandra Bullock (il devrait y avoir un droit à l'oubli),
  • des films de guerre italiens incompréhensibles comme Tête de pont pour huit incapables,
  • ou des trucs (parce qu'on ne peut vraiment pas appeler ça autrement) écrits par un scénariste sous antidépresseurs joués par des acteurs démissionnaires et pas dirigés comme Fantasy Mission Force (et dire que je me suis usé le bout des doigts à résumer ça, alors que le titre est le meilleur pitch qu'on pisse en faire : des mots sans rapport mais qu'on a mis ensemble pour dire qu'on avait fait quelque chose), un sommet du septième art (au vestiaire, Citizen Kane et Jacques Demy).

Bref, si vous avez une soirée à perdre, vous pouvez toujours mater un navet sur YouTube et écrire affectueusement un résumé pour Wikipédia (neutre et fidèle au film, tant qu'à faire).

samedi 11 septembre 2010

En instance de « dé-suppression », repassez dans 70 ans…

On a rapidement parlé de ça à l'atelier WikiPhoto, et je sais que ça titille pas mal de monde sur Commons et sur les projets qui en dépendent : en France (et dans quelques autres pays), on n'a pas le droit de publier sans l'accord des ayant-droits de photos d'œuvres avant le 1er janvier suivant le 70e anniversaire du décès de leur auteur. L'œuvre n'est pas dans le domaine public → c'est pas libre.
Il y a des pays où on a le droit, avec le principe de liberté de panorama (lire à ce sujet le billet de Jastrow), mais pas partout. En particulier pas en France, pas en Belgique, pas en Italie, etc. : tout un tas de pays (en rouge sur la carte ci-contre, cliquez dessus pour avoir la légende), dont les œuvres de gens morts avant 1939 ne sont pas publiables simplement.
Ça doit être pour la protection des auteurs qu'on passe leurs œuvres sous silence dans les pays rouges, et pour l'édification des foules que celles des pays verts sont sur Wikipédia. Une sorte de compromis ridicule.

Sur Commons, la politique, en matière de licences, c'est : « que du libre ». Donc, à moins de faire des démarches auprès de gens qui n'en ont pas grand'chose à faire (au mieux), en pratique on supprime.

Et après, une fois passés les 70 ans ?
Oui, oui… je laisse un post-it sur le frigo pour faire penser à mes petits enfants de restaurer tout ça à la date prévue, pas de problème (en espérant qu'on ne change pas de frigo d'ici-là).
Tu penses…

Et bien en farfouillant un peu sur Commons, je suis tombé sur la réserve de post-it (à l'heure où j'écris, ça va jusqu'en 2072).
À connaître quand on demande des suppression de photos parce que « le cadavre n'est pas assez mort ».

mercredi 1 septembre 2010

Petites biographies utiles

Je suis tombé sur la section du Bistro sur le maître verrier dont on ne savait pas s'il est assez mort pour pouvoir uploader les photos de ses vitraux sur Commons, et qui a abouti à la création d'un article sur WP et d'un modèle sur Commons

Faire la recherche, pour savoir si l'auteur est décédé il y a plus de 70 ans, c'est théoriquement (ça veut dire que tout le monde ne le fait pas, voir plus bas) nécessaire avant de charger une photo de son œuvre sur Commons. Il est d'autant plus important de le consigner quelque part que la recherche n'est pas évidente, ça simplifie d'autant le travail de ceux qui vérifient les histoires de validité des licences annoncées sur Commons — on a une encyclopédie pour ça — et de l'afficher sur la page de description de la photo — d'où le modèle Creator.

Ça veut dire, en pratique, que la maintenance du projet d'à côté demande qu'on aie sous la main quelques données, et qu'on peut se retrouver à écrire la biographie de gens dont on ne sait pas a priori si ils ont vraiment fait quelque chose de vraiment notable.
Vu autrement, si Commons a créé pour servir les autres projets, les autres projets (en l'occurrence Wikipédia) sert Commons.

Il m'arrive de temps en temps de créer un article dans Wikipédia pour supprimer des photos sur Commons. Et, suprême raffinement de vice, je viens de créer celui-là, juste pour le plaisir de virer une demi-catégories de mes propres photos.

Une chose, encore, à propos des vitraux. Le maître verrier exécute réalise (c'est moi qui exécute) les vitraux, il arrive qu'il en fasse la conception, mais pas toujours. Les verrières des XIXe et XXe siècles sont généralement signées et datées (en bas), il faut bien regarder des deux côtés pour voir toutes les signatures.