Bon, Wikimédia France a acheté un mini-studio photo (BIG ready-to-go). Ça a duré à peu près un an, mais comme ce n'est pas moi qui m'en suis occupé, ça ne sera pas dans mon compte rendu. Toujours est-il que le studio en question est arrivé dans les locaux de WMFR il y a quelques jours.
Ce sera donc un compte rendu de mini-studio photo. Accrochez vos ceintures : premières impressions.
Donc, je suis allé l'emprunter, pour l'essayer. Alors déjà, il pleuvait. Bon, je passe les détails qui n'intéressent que moi et mon parapluie.
Ça se présente sous la forme d'une « valisette » (dimensions : 76 × 62 × 14 cm). Je n'ai pas pensé à peser le machin, mais ça se porte. Et il y a une poignée.
C'est déjà de la bonne valisette, ça, patron. |
Ouvert, ça ressemble à ça. |
Le montage des côtés est simple. |
Le principe du studio étant qu'on ferme tout pour éliminer les lumières ambiantes qu'on ne contrôle pas (d'où le truc de la boite noire) et qu'à l'intérieur on a sa lumière bien constante et qui se réfléchit sur tous les côtés (pas d'ombres tranchées). La première fois que j'ai vu le studio en question, c'était au au truc des expositions de la porte de Versailles, où l'éclairage est dégoûtant, et la démonstration était assez convaincante : à chaque panneau qu'on ajoutait à la façade, la couleur de l'objet changeait à l'intérieur du studio.
Trou au niveau du sol : pour faire des vues de face. Studio éteint. |
En pratique, on peut placer le trou (et l'appareil, donc) relativement au niveau du sol du studio pour les prises de vues de face, ou on peut le mettre plus haut pour faire des vues de haut.
Studio allumé, avec un seul panneau de façade. |
C'est éclairé par deux tubes fluo de 16 W qui visiblement ne rentrent pas dans les températures de lumière connues par mon appareil photo (attention la balance des blancs), ou alors je m'y prends comme un pied. Il y a deux tubes de rechange.
Ah oui, tant que j'en suis à parler électricité… donc il y a une prise secteur avec une terre, le câble n'est pas très long : selon comment on se débrouille un peu plus ou un peu moins de 2 m (le fil court à l'intérieur de la valise enfermé dans un truc à scratch entre les lampes et la charnière). Et il y a un interrupteur (une poire sur le câble).
Naturellement, j'ai pas trop l'habitude du studio, et il faut un peu ré-apprendre à faire ses réglages.
J'ai fait quelques essais (quand je dis essais, j'ai dû prendre 25 photos en tout avec le studio, je n'ai pas eu le temps de faire trois essais pour arriver à mes fins, d'habitude je parle des choses que je sais faire, là c'est l'aventure) :
Disque dur externe vu de haut. |
- un disque dur externe neuf qui ne marche pas : il ne marche pas mieux après la photo ;
- un appareil photo : les fabricants ont la drôle d'idée de faire ça noir du coup, j'ai été pris d'angoisses sur le fond blanc bien brûlé (bien sûr), du coup j'ai sous-ex et j'ai raté ma série (faudrait sérieusement que j'arrête les idées de génie intempestives dans ce genre-là) ;
- un verre d'eau : bon, ça, c'est le fiasco total. C'est gris, on ne voit rien, il y a les lampes qui se reflètent dans le verre (par conte il y a un bout de feuille plastique blanc en rab et des machins pour la fixer qui doivent pouvoir servir à mettre entre les lampes et le sujet et diffuser la lumière, mais mon exploration ne s'est pas encore étendue jusque là), on voit des tas de poussières (nettoyez vos capteurs !).
Il va falloir travailler encore un peu avant d'avoir un verre d'eau… |
Franchement (sauf à aller inventer de faire des photos d'objets invisibles) c'est simple à utiliser (on ouvre et c'est prêt, on ne passe pas 3 heures à monter le truc comme les étagères en kit), et on peut passer du temps sur sa photo bien placer les choses dans le studio, faire ses réglages, caler son trépied si on en utilise un, etc.
4 commentaires:
Merci pour le compte-rendu ! Est-ce que tu le conseillerais à la cabale toulousaine ? On fait des photos de vieux animaux taxidermiés et peut-être bientôt d'autres trucs.
Le studio fait 55 cm de haut à l'intérieur, donc au doigt mouillé, je dirais qu'on peut prendre des trucs jusqu'à 30-35 cm de haut. Genre pour un chat empaillé, oui, un tigre, non.
Après, ça dépend des contraintes de conservation sur les bestioles : lumière, chaleur (les lampes chauffent un peu).
Pour des objets très brillants, j'ai lu des choses sur la technique de l'éclairage polarisé et filtre sur appareil.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Polarisation_%28optique%29 ;o)
C'est exactement le genre de truc qu'il faut pour faire des photos de casseroles pour le Wiktionnaire (cf l'article casserole du wikt ;-).
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