De temps en temps, pour ne pas tourner bourrique, je fais prendre l'air à mon appareil photo. Bon, ça semble banal, surtout quand on a un appareil photo, mais en ce qui me concerne ces temps-ci, c'est salutaire.
L'autre jour, j'ai fait le tour de la place des Vosges. J'aime bien la place des Vosges.
Comme de bien entendu, j'avais préparé ma sortie en jetant un œil sur la catégorie de Commons (qu'est-ce qu'on a, qu'est-ce qu'on n'a pas…), histoire de ne pas doublonner pour le plaisir. On a à peu près ce qu'il faut question vues générales, on peut toujours pinailler mais on a de quoi décrire l'ensemble et donner l'atmosphère. Mais question détails et description systématique, on est un peu léger.
Au premier coup d'œil on se dit comme ça que tout est pareil, et qu'on ne va pas s'enquiquiner à tout regarder dans le détail (parce que bon, on n'a pas que ça à faire). Bon, en fait (je vous donne tout de suite la solution), tous les bâtiments sont différents. Les différences sont minimes, certes (quoiqu'on puisse toujours en discuter) : ici les fenêtres ont été agrandies, là le truc s'est à moitié effondré, ici on a des vraies briques, là ce sont des fausses et qui dégoulinent sur la pierre (photo), etc.
Comme la saison était un peu avancée, les arbres du square avaient déjà débourré : un peu tard pour prendre tous les pavillons de face (il faudra que je fasse ça l'hiver prochain ou celui d'après). Je me suis donc rabattu sur les portes. J'aime bien les portes.
Le résultat est ici. Il y en a des toutes neuves et très laides, il y en a qui sont d'origine, il y en a des vertes, il y en a des rouges, il y en a des déglinguées et une en réparation.
Faites votre marché.
2 commentaires:
Est-ce que tu sais c'est quoi ces bandes, apparemment métalliques, en travers de bon nombres de ces portes?
À protéger les portes contre les chocs.
Ça remonte à l'occupation industrielle du Marais (parce que oui, le Marais a été une "zone industrielle" miteuse et dégueulasse avant d'être un quartier de bars gays), d'ailleurs on voit toujours par endroits les rails (dans le trottoir) sur lesquels roulaient les charriots qui tapaient dans les portes (d'où les plaques de protection).
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