Peut-être un peu trop...
Toujours est-il que j'ai chargé 110 photos cette nuit en 8 h 30, ça fait une moyenne de 4 minutes 45 secondes par fichier. Pour tenir des cadences de cet ordre (description, catégorisation et géolocalistaion comprises), j'ai utilisé Commonist.
Le principe de Commonist, c'est qu'on a un seul formulaire à remplir de téléversement avec d'une part les champs inchangés (description, source, date, auteur, catégories et licence) puis pour chaque fichier on peut ajouter une description et des catégories spécifiques et changer le titre du fichier.
Mine de rien, ça prend du temps de remplir un peu plus de 330 champs dans un formulaire... Principalement pour retrouver l'orthographe des catégories (Commonist ne vérifie pas que ce qu'on saisit correspond à une catégorie qui existe ou non comme fait HotCats), vérifier les catégories qui existent au niveau national, régional, départemental, communal, etc. J'ai cru comprendre que les développeurs de MediaWiki travaillent sur ce genre de problématique (transformer les catégories avec des histoires de web sémantique, j'ai rien compris au truc mais ça va être bien), donc il ne faut pas désespérer.
Concrètement : 4 heures pour remplir le bouzin.
Commonist a mis 1 h 10 à charger tout ça (quand même).
Pendant que Commonist chargeait, j'ai commencé la seconde étape : géolocalisation (et relecture). Il y a besoin de relecture, parce que les communes où je suis allé faire des photos n'ont pas toutes une catégorie sur Commons, donc il faut les créer ; et puis on n'est jamais à l'abri d'une boulette. Tant qu'à faire, j'essaye de faire les choses proprement.
Pymouss a fait un éloge de la géolocalisation entre ici et là, je ne reviens pas dessus.
Personnellement, je fais ça avec Google Maps avec la bidouille javascript décrite ici. On clique-droite sur l'emplacement sur la photo, on tape sur "centrer la carte ici", ça bouge, et on tape sur le marque page qui fournit le modèle tout rempli avec les coordonnées. Après, il n'y a qu'à copier et coller dans la page de description de la photo.
Reste à donner la direction de la prise de vue. Bon, au début, quand j'étais jeune, je faisais ça en mettant on doigt contre l'écran selon cette direction, et j'ouvrais une rose des vents dans un autre onglet, je déplaçais mon gros doigt boudiné sur l'écran en essayant de le laisser bien parallèle à lui-même et de ne pas faire de taches de gras. Ça donne l'air pas malin, ça prend du temps, c'est pas passionnant, etc. On peut faire comme ça quand on géolocalise 10 ou 15 photos d'un coup.
Du coup, j'ai un peu exploré Google Maps. D'habitude, je ne suis pas très curieux, "il y a des photos aériennes" et "on peut y afficher les photos géolocalisées de Commons", c'est à peu près tout ce que j'en savais. En fait, on peut aller un peu plus loin.
Dschwen a fait un truc pour avoir une rose des vents devant la photo de Google Maps (c'est là). Comme si c'était fait exprès, c'est la rose des vents est juste centrée sur la carte. Il n'y a qu'à suivre les flèches pour savoir comment remplir la direction (paramètre
heading:
). Jusqu'à aujourd'hui, j'avais trouvé dommage qu'on ne puisse rien mettre dans la barre de recherche (pour passer d'une commune à l'autre, par exemple) sans perdes la rose des vents, et je n'avais pas utilisé le gadget.J'ai donc découvert qu'on pouvait cliquer sur le lien "enregistrer dans mes cartes" (et ça, grâce à la seule force de mon cerveau surdéveloppé). Après, on peut le retrouver depuis l'onglet du panneau de gauche qui s'appelle "mes cartes" (le monde est bien fait) au milieu de tout un tas de trucs inutiles, il n'y a qu'à cocher la case qui est en face, la barre de recherche est libérée (on peut chercher un autre lieu sans perdre la boussole).
Tant que j'en étais là, j'en ai profité pour faire la même chose avec le truc qui met les photos sur Google Maps, histoire de contrôler mon travail en même temps.
Bilan : 4 h 30 de géolocalisation.
Soit un total de 8 h 30 (j'ai toujours un doute quand je fais une addition).
Il y a un autre truc qui m'énerve depuis un moment, et là j'ai craqué, c'est tout le fatras de trucs et de machins qui ne servent à rien dans l'interface et qui font qu'on est obligé (si on n'a pas un écran grand comme ça) d'user la molette de la souris dès qu'on veut faire quoi que ce soit. Ça et les images qui débordent de l'écran. Bref, à mi-chemin, j'ai piqué ma crise. Dans les préférences, on peut changer la taille des images sur leur page de description et la taille de la fenêtre d'édition. Reste le pavé énorme qui dit "fais pas des trucs interdits : c'est pas bien, patate" et qui raconte les licences avec des couleurs insupportables et des images moches. C'est passé à la trappe (merci DarkoNeko pour la méthode).
Sur Wikipédia, je ne m'en rendais pas compte, mais depuis que je bricole sur Commons, je trouve que l'interface n'est pas adaptée à l'image. C'est bien, d'afficher les images en grand, mais on ne voit pas la description.
L'interface devrait empêcher que l'image dépasse l'écran, la description devrait pouvoir venir à côté de l'aperçu (par exemple pour les images verticales).
Les modèles type bandeau de licence devraient être plus petits (c'est bien d'être fier d'être sous licence libre, mais il faut un peu de la place pour autre chose que la licence).
Je sais bien que d'afficher la licence dans la fenêtre d'édition sert à engueuler les nouveaux qui n'ont pas un doctorat de droit des licences de WikiMedia (parce que franchement personne ne lit tous des trucs pas les noobs, et pas les autres) quand on a décidé de bloquer un type qui fait du copier coller. J'ai pratiqué. Mais il y a trop de trucs dans l'interface. Trop de machins partout : annonces des appels de fonds en haut, tout un tas d'outils plus ou moins inutiles à gauche, la licence au milieu de la fenêtre d'édition, les caractères bizarres en dessous, les modèles utilisés avec lien, les catégories cachées, les catégories pas cachées, la licence en bas...
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