Je ne fais pas ça assez souvent, de passer par le wiktionnaire quand j'ai un moment à tuer. Et j'ai tort. J'ai même l'impression de ne pas être le seul à avoir tort.
Je viens de tomber sur quelques verbes plus ou moins transitifs, assez improbables et tout à fait délicieux.
Estramaçonner, tout d'abord. Bien entendu, ça ne veut pas dire faire travailler un maçon après l'avoir embauché comme extra — l'estramaçon, comme il se doit — (quoique, pourquoi pas, après tout). Pour la satisfaction de l'avoir fait, je me suis cogné la conjugaison (oui, le truc qui nécessite un doctorat de Wiktionnaire, j'en ai déjà parlé en septembre).
Fort de cette mise en jambes, j'ai attaqué les choses sérieuses. Empapaouter. J'avais complètement oublié que ce mot existait, et pourtant c'est pas un petit mot qui se fait discret. Rien qu'à le voir écrit, j'en ai plein la bouche. Empapaouter. Tiens, juste pour le plaisir de l'oreille, je vais le dire tout haut : empapaouter. Il a la diphtongue élégante. Comme précédemment, je me suis réservé la jouissance extrême de faire la conjugaison, en imaginant une classe entière ânonnant ça.
Je mets au défi quiconque de lire cette page de conjugaison à haute voix et en entier en évitant le fou-rire et sans se prendre les pieds dans le tapis.
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