lundi 14 novembre 2011

Les dessous de tout, sur tout, en dessous de tout, surtout sens-dessus-dessous

Je suis tombé sur un article de Wikipedia en anglais qui m'a soudain fait comprendre à quel point on nous ment.

Jusque là, je croyais que les Américains avaient fait la guerre en Irak pour occuper leur jeunesse, pour relancer le business des marchands de canons, pour se débarrasser d'un type qui les dérangeaient et accessoirement pour récupérer le pétrole. C'est plus ou moins ce que j'avais compris des explications confuses que j'avais lues d'un œil distrait.

Ben en fait non, pas du tout.

En lisant ça, je me rends compte que c'était bien plus vicieux. Saddam Hussein avait en fait toute l'attention de la CIA et en sous-main des éditeurs de papreback américains qui sentaient le coup fumant depuis qu'il avait commencé à éditer des romans.
La CIA (qui n'a pas vu venir les avions de septembre) a eu le temps de faire une analyse desdits livres et de voir que plusieurs nègres avaient travaillé sur le truc.
Vraisemblablement, donc, ils sont allés pendre le type qui avait juste pris les moyens d'écrire ses bouquins et de les vendre (un peu comme King Jong-il qui fait du cinéma) dans l'idée de récupérer les droits et d'exploiter cette production de qualité (j'ai pas lu, mais franchement pour faire un tel cirque, les Américains devaient être persuadés que ça valait le coup) peinards.

Visiblement le truc a marché. De ce que je comprends, l'éditeur américain détient le copyright de Zabibah and the King sans rien avoir payé à l'auteur. Je n'ai pas les chiffres de vente, mais une adaptation cinématographique est post-production et doit sortir au printemps prochain, avec Ben Kingsley dans le rôle du dictateur (lui qui avait incarné Gandhi), Anna Faris (de Scary Movie) et Megan Fox (la madone des Transformers) en cameo. Et tout ça, bien sûr (un malheur n'arrive jamais seul) réalisé par Sacha Baron Cohen (auteur de Borat).

Ça valait le coup, bravo les mecs.

Enfin, je dis ça, je dis rien. D'ailleurs je dis n'importe quoi.

mercredi 9 novembre 2011

Message de service

Quelqu'un qui s'y connait m'a dit un jour que le blog n'était pas la meilleure plateforme pour publier des tutoriels.
C'est sans doute vrai, mais d'une part chercher la plateforme idoine ne me fait pas me relever la nuit, et d'autre part j'ai ce blog où je publie ce que j'ai à dire au moment où ça me prend. Et puis, je vois ça plus comme une occasion de raconter une histoire (on peut raconter sa vie en partant d'une photo qu'on n'a pas prise, non ?) que pour donner un cours magistral (même si ça peut y ressembler en fin de compte).

Donc puisque ça me convient personnellement, je pense que je vais continuer comme ça, à semer ma zone ici (avec des billets sur la retouche photo ici quand j'ai l'inspiration, entrecoupés par des billets qui n'ont rien à voir). C'est chez moi après tout.

Cela dit, je me rends bien compte que tout le monde n'habite pas dans ma tête et n'a pas forcément envie/besoin de corriger des perspectives ou de régler des niveaux quand ça me prend d'expliquer comment.
Et que d'autre part, quand l'envie de faire vous prend, vous pouvez avoir du mal à retrouver le billet qui vous intéresse dans le label retouche photo (flux RSS) où j'essaye de ranger tout ça.

 Donc, je mets en place une sorte d'index des billets dont vous trouverez le lien en haut de la « colonne latérale »  sous ma cocotte en papier, avec un titre que j'espère vous comprendrez : Retouche photo.

Et puisque je vous aime bien, je vous offre un cri Wilhelm (article, page de description) pour la route.

Améliorer une photo « grisouille »

Aujourd'hui, dans la série je bricole mes photos en espérant que ça va les améliorer :
Ma photo fait un peu « grisouille », comment régler ça ?

Prenons donc au hasard une photo d'Ingrid Bergman.
Image de départ.
Disons que le hasard est avec moi, que la photo est un bon exemple de ce que je veux montrer (elle est bien grisouille), et qu'elle est en noir et blanc (ça fait longtemps que je voulais parler couleurs, je vais donc essayer de commencer par le commencement avec la luminosité peut-être pendant quelques billets et, si je ne m'épuise pas en route, j'en arriverai à la couleur).
Pour les besoins de la démonstration, j'ai viré le cadre noir de la photo qui est sur Commons.

J'ouvre la photo dans GIMP (ça marche exactement pareil sous Photoshop) et j'affiche l'histogramme. S'il n'y est pas déjà, on peut le récupérer dans Fenêtres>Fenêtres ancrables>Histogramme.
Histogramme d'Ingrid Bergman.

En abscisse on a la luminosité (où le 0 représente le noir à gauche et le 255 représente le blanc à droite) et en ordonnée la quantité de pixels. Ce que montre l'histogramme d'Ingrid Bergman, c'est que le pixel le plus noir est gris et que le pixel le plus blanc est gris aussi, mais plus clair. Pour aller vite, le machin noir ne touche pas les bords.
Disons qu'une photo a idéalement cet histogramme en cloche à fromage, où l'essentiel est au milieu de l'histogramme et où le pixel le plus clair est blanc et le plus sombre est noir.
Histogramme théorique.

C'est très théorique, mais c'est l'idée. Si la photo est sombre, le gros de l'histogramme va se retrouver à gauche et si elle est claire, c'est à droite.
Niveaux.
Maintenant, voyons comment faire toucher les bords à l'histogramme d'Ingrid Bergman (pour le logiciel, ça va s'appeler « régler les niveaux » de l'image).
Ça se passe dans Couleurs>Niveaux (il y a une petite icône d'histogramme à gauche et un raccourci clavier sur la droite, pour ceux qui veulent avoir l'air sérieux la prochaine fois). Ça ouvre la fenêtre ci-dessous qui reprend l'histogramme, avec tout le matériel pour faire les réglages.

On ne va pas se servir de tout, on va juste commencer par la méthode dite « méthode bûcheron », qui a l'avantage d'être simple. On va se servir des trois petites flèches sous l'histogramme, celles sous lesquelles il y a des valeurs numériques (0 ; 1,00 ; 255).
La flèche noire qui est à 0 sert à régler le point noir et la blanche à droite, qui est à 255 fait la même chose pour le blanc. On peut entrer des valeurs au clavier si on veut jouer au warrior, sinon on peut glisser les flèches de droite à gauche à la souris.

Réglage du point noir.

Je ramène donc la flèche noire jusqu'à ce qu'elle indique le premier pixel noir de l'histogramme.

Je mets sur la capture d'écran la photo en haut à gauche (GIMP affiche les réglages, tant qu'on a coché la case « aperçu », ça donne une bonne idée de ce qu'on fait), la fenêtre Niveaux (où l'on fait les réglages) à droite et l'histogramme sous la photo (l'histogramme de la photo est en gris, tandis que l'histogramme de l'aperçu est mis à jour en noir, c'est pratique).

En pratique, j'ai assombri l'image dans l'ensemble, le pixel le plus sombre est maintenant noir. Du même coup, le pixel le plus clair (qui était gris) s'est aussi assombri. L'histogramme est réparti régulièrement entre la flèche blanche et la noire.

Réglage du point blanc.

Même chose avec la flèche de droite, mais de l'autre côté.
Maintenant, le pixel le plus sombre est noir et le pixel le plus clair est blanc.

On peut s'arrêter là, mais comme je trouve que la photo est bien sombre, je tente un dernier truc.
Si on descend encore le blanc (vous pouvez essayer), on va éclairer encore la photo, mais plus ça va, plus les parties claires vont être « brûlées » (irrémédiablement blanches, sans aucune donnée).


Donc j'essaye la flèche grise du milieu, qui fait la correction gamma comme montré sur l'image de droite (comme d'habitude, je ne comprends rien à Wikipédia qui compare les émulsions photographiques aux tubes cathodiques – qui utilise encore ça, sérieusement ?)

En pratique, la flèche marque le gris moyen (128) dans l'histogramme, donc si on la déplace vers la gauche, on augmente la portion d'historique à droite et on éclaircit l'image. De même si on pousse la flèche à droite, on assombrit l'image. Et tout cela en gardant le blanc blanc et le noir noir.

Une dernière remarque : c'est très pratique, mais il vaut mieux ne pas avoir la main lourde avec le gamma, parce que l'image devient assez vite funcky (comprendre vraiment pas top). Si j'ai un conseil, c'est de rester aux alentours de 1.

Réglage du gamma.
Pour en arriver à une valeur de 1,20, j'ai essayé jusqu'à ce que ça me plaise bien (il n'y a pas de recette miracle). Si j'allais plus loin, les parties sombres devenaient grises, si j'allais moins loin, la photo restait très sombre, c'est un compromis à trouver.

La photo comporte beaucoup de parties sombres, et sans surprise, le sommet de l'histogramme est déporté sur la gauche.

La même image, après réglages.
En voyant ce résultat, on peut se demander s'il n'aurait pas fallu rendre les machins derrière Ingrid Bergman carrément noir au lieu de les laisser dans les gris (il aurait fallu monter le point noir au-delà de 42 et sous-exposer la photo). Je m'en suis tenu au réglage « minimal » pour la démonstration. C'est une décision qu'il faut prendre au moment de faire les réglages.

Pendant tout ce temps, on a juste cherché à rendre la photo plus agréable à regarder. On n'a pas ajouté de données. À voir la tête de l'histogramme en fin de compte, on est même sûr d'en avoir perdu. Donc ce genre de réglage peut être utile (parce qu'en fin de compte, les illustrations sont faites pour qu'on les regarde, pas pour jouer au plus malin avec les données), mais il vaut mieux ne pas faire son réglage 250 fois, parce qu'au bout d'un moment la perte de données va finir par se voir.

mardi 1 novembre 2011

Dial 9-1-1!

DIAL 9-1-1!
Dans combien de films américain a-t-on vu cette scène ?
Ce qui n'est pas dans les films, c'est la suite du coup de téléphone, parce que ça peut prendre une tournure assez cocasse si 9-1-1 est passé sur liste rouge, comme sur cet enregistrement (page de description) sur Commons.

lundi 31 octobre 2011

Bart l'ours

Bart l'ours (en anglais: Bart the Bear) est un ours kodiak, né le 19 janvier 1977 à Baltimore, Maryland, États-Unis, mort le 10 mai 2000 à Park City, Utah, États-Unis. Cet ours a figuré à l'affiche de nombreux films d'Hollywood.

Biographie

Né dans une famille d'artistes, Bart l'ours a appris très tôt le métier d'acteur auprès de sa mère, qui avait dû manger un producteur et sa femme pour obtenir des rôles mineurs dans des films d'horreur comme Grizzly (1976) ou Days of the Animals (1977). Au cours de sa carrière, Bart a donné la réplique à John Candy, Dan Aykroyd, Annette Bening, Ethan Hawke, Steven Seagal, Gregory Peck, Tchéky Karyo, Brad Pitt, Alec Baldwin et Anthony Hopkins (deux fois).

Ses démêlés avec la Writers Guild of America, qui ont jusqu'à sa mort refusé de lui donner des dialogues intelligibles, ont failli aboutir à une grève des scénaristes et dialoguistes animaliers, terrorisés par les grognements plaintifs de l'animal. À noter que Bart, en signe de protestation contre l'attitude incompréhensive des studios à son endroit, n'est pas venu recevoir son Grizzly Award à Bear Head Lake.

Atteint d'un cancer qu'il combattait avec courage depuis plusieurs mois, Bart s'est éteint à l'âge de 23 ans dans son bungallow de Heber City, Utah. Son ami Brad Pitt était à son chevet.

Filmographie

Liens externes



L'article était un peu pauvre, je me suis dit qu'une petite biographie ferait joli au milieu, mais comme je n'y connais rien, j'ai tout inventé.

lundi 24 octobre 2011

Les Trois Mousquetaires

Est-ce la pleine lune ou la sortie d'un film en 3D ? Toujours est-il que je me suis retrouvé dans la catégorie des adaptations des Trois Mousquetaires.

J'en connaissais quelques uns, et des pas piqués des hannetons, comme The Three Musqueteers avec Douglas Fairbanks, que je me suis promis de regarder en entier sur Internet Archive (un jour, si j'ai le moral et deux heures devant moi), L'Étroit Mousquetaire, qu'on pouvait voir jusqu'il y a quelques temps sur internet, visiblement les ayant-droits ont fait le ménage), le film de 1993, avec Kiefer Sutherland (à ce propos, ne lisez pas ce précédent billet) assez imprévu dans le rôle d'Athos, ou La Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier, et avec plein d'acteurs que ça me fait toujours plaisir de voir.

Bref, j'étais au courant que Dumas avait inspiré des trucs étranges.
On m'a chaudement recommandé au passage L'Homme au masque de fer comme un summum du pire, il faudra que j'y jette un coup d'œil (pour le plaisir).
Et… je suis tombé en arrêt sur ce titre : Barbie et les Trois Mousquetaires.

[Je mets un blanc ici pour vous laisser apprécier ma découverte.]

Après un petit tour sur google, il y a la bande annonce sur YouTube (vous me pardonnerez de ne pas coller ça ici, j'ai un vieux reste de dignité).

Barbie est donc la fille de d'Artagnan (et comme il n'y a pas de poupée d'Artagnan chez Mattel, il n'est pas dans le film, c'est plus simple), elle fiche un bazar monstre dans la grange en prétendant s'entraîner, parce qu'elle veut être mousquetaire, comme papa. D'ailleurs, comme elle sait à peu près faire la roue (je ne m'étais pas rendu compte que ça pouvait servir à tirer au mousquet, mais je manque sans doute de documentation), elle va à Paris (jusqu'à ce moment, je croyais connaître Paris, mais ça doit être dans une réalité alternative, parce que les maisons ressemblent à celles de Nosferatu le vampire, et au fond il y a une sorte de château Disney assez raté), où elle fait rigoler tout le monde. Donc, elle se retrouve au chômage. Mais ça dure à peu près 15 secondes, parce qu'elle est tout de suite embauchée pour passer la wassingue et la panosse dans le château Disney (c'est une fille, et les filles, ça serpille).

Tout ça, et surtout l'image de synthèse, donne l'impression de voir un remake pas drôle de Shrek, et mal fichu. En plus Barbie ressemble à la princesse Fiona, mais c'est pas un ogre (et c'est bien dommage). À la réflexion, il est assez satisfaisant de voir qu'il s'est trouvé quelqu'un pour financer un film qui a donné du boulot à tous les stagiaires et wannabes de l'image de synthèse, qu'on retrouve quelques années plus tard chez Pixar ou Dreamworks à faire des trucs qui ont de la gueule avec des moyens.

… Je reprends. Donc, Barbie (qui s'appelle Corine) fait le ménage avec Viveca, Aramina et Renée (ne me demandez pas d'où sortent ces noms, je m'interroge encore), qui veulent secrètement être mousquetaires, et qui ont des talents très martiaux (faire de la couture, danser, cherchez pas : le scénariste était pas net). Je passe des épisodes, parce que bon, un quart d'heure de plumeau, bon, donc il y a un complot pour tuer le prince (qui aimerait mieux faire de l'aérostation que d'être roi, tentative du scénariste du côté du steampunk qui reste à l'état de tentative) pendant le bal masqué (l'histoire pas téléphonée du tout). Donc les quatre soubrettes, qui entre temps ont été virées (encore au chômage), décident de sauver le prince parce qu'elles veulent être mousquetaires (à partir de ce moment là, je pense que le scénariste était vexé qu'on n'ait pas retenu sa proposition steampunk, du coup il a abandonné toute logique). Donc, pour ne pas se faire reconnaître, Barbie et ses copines se déguisent en robes de Barbie rose bonbon, et elles maravent les méchants à coups d'éventail en leur jetant des boucles d'oreilles dans les yeux.
Comme elles ont gagné, le prince devient roi, il les nomme mousquetaires, et au moment où il commence à faire des avances à Barbie, elle lui fiche un vent spectaculaire parce qu'elle a mieux à faire de sa vie que d'aller au bal avec le roi, et que d'ailleurs on la prévient qu'il y a un autre complot.

Je vais prendre un aspirine, et je reviens.

Voila. L'article de Wikipédia raconte bien le film, à peu près tout y est, dans le style approprié (chiant et illisible comme il convient), mais le truc qu'il faut absolument lire, c'est la section Autour du film, qui explique toutes les incohérences historiques du film en oubliant l'essentiel : la princesse Fiona, même déguisée en poupée Barbie n'a jamais été mousquetaire.

Une dernière remarque. Si vous avez des vieilles poupées Barbies (avec les accessoires) qui traînent dans le coffre à jouets, au fond du grenier à la campagne, sous une épaisse couche de poussière, ressortez-les et prenez des photos, la catégorie sur Commons est plutôt pauvre.
Barbie nudism, par Gilberto Santa Rosa (de flickr) [CC-BY-2.0]
Une mention spéciale pour la photo ci-dessus : bien tenté, c'est la plus rigolote du lot.

samedi 8 octobre 2011

Comment dire…

— Chef, Chef !
— Oui ?
— Vous vous savez, le petit panneau qui sert de portillon au bout du quai ?
— Non.
— Le bidule qui empêche les voyageurs de descendre dans le tunnel, dans toutes les stations de métro…
— Hum…
— Ben on en a trouvé un en trop, ce matin.
— Et ?
— On a trouvé où le ranger.
— Où ça ?
— Venez voir… On l'a mis là.
Entrée du métro Porte de Versailles.


Et on l'a mis sur Commons aussi.