jeudi 6 septembre 2012

Wild Bill Hickok et les monuments historiques

Je regardais les statistiques de consultation de quelques ébauches d'articles que j'ai créées.
Sur les 90 derniers jours :
  • Wild Bill Hickok Memorial — un buste des années 1930, qui n'a certainement pas révolutionné l'histoire de l'art, sur un carré de pelouse perdu dans l'Illinois : 110
  • Hôtel de ville de Rambervillers — un monument historique des Vosges, qui date de la Renaissance, et qui a visiblement survécu à quelques guerres assez destructives (surtout dans le coin) : 76
  • Salle du Sacre — une salle du château de Versailles (monument historique), par où passent tous les visiteurs, avec des tableaux de peintres qui sont dans tous les bouquins d'histoire de l'art : 545
De là, je constate que :
  • s'acharner à décrire le monument historique en bas de chez soi, pour distrayant que ça puisse être, n'intéresse pas vraiment les foules ;
  • le bidule à la gloire de l'Empereur des Français (avec majuscules), le mec qui a réussi à se faire détester par l'Europe entière (sans parler des colonies), par Jacques-Louis David (pas le coiffeur, l'autre : le « Premier peintre ») ne fait que cinq fois plus de visites que le truc à la mémoire du mec qui faisait du cheval pour le Pony Express, comme dans Lucky Luke.
En fait, il faudrait continuer à traduire des articles idiots sur les mythes fondateurs des États-Unis, ça a l'air d'intéresser pas mal les francophones (587). Et penser à organiser pour l'an prochain un Wiki Loves Wild Bill Hickok.