Donc… je traînais sur archive.org, juste pour voir si j'arrive à trouver des trucs par là sans utiliser le mot sérendipité (qui est moche comme tout).
Et donc cette fois-ci, j'ai trouvé le stock de mangas.
Ne me demandez pas pas quel miracle tous ces trucs-là se retrouvent
disponibles à cet endroit, et traduits en anglais (je n'ai pas trouvé de
japonais, dans le lot) ni combien de temps ça va durer avant qu'un
ayant-droit s'énerve. Visiblement ce sont des scans (propres pour ce que
j'en ai vu) traduits en anglais (ou bien des versions américaine, mais je ne comprends pas comment ça se fait, et puis bon, il faut bien reconnaître que ce que je comprends ou ne comprends pas, on s'en tamponne le coquillart avec une pelle à gâteau, pour être honnête), désolé si vous les cherchez en japonais ou on occitant, je n'en ai pas trouvé dans ces langues-là.
Au passage, à propos de traduction de bande dessinée, David Revoy, l'auteur de Pepper & Carrot
(c'est mignon comme tout, c'est sous licence libre — cc-by — et c'est
l'occasion de développer/promouvoir tout un tas de logiciels libres qui
marchent), fait de grandes expériences de bande dessinée et de
traductions à base de svg — j'ai lu les explications en diagonale.
Bref, j'ai commencé à relire Blame!. Le site en version bêta est assez joli, ça change du truc ante-diluvien qui me faisait serrer les dents à chaque fois que je m'y retrouvais.
Et
soudain, je me suis arrêté. J'étais en train de faire une fixette sur
le lettrage, ces trucs visiblement écrits avec un ordinateur, mais qui
font semblant d'être écrits à la main… bref, je me suis retrouvé sur des
sites de polices de caractères…
Qu'est-ce que j’espérais trouver
là-dessus ?... alors effectivement, il existe bien des flopées de polices de caractères qui disent je suis une police pour manga, qu'il ne faut pas
confondre avec la flopée de polices qui disent je suis une police pour comics — visiblement il y a une différence —, et tout ça est perdu dans
un océan de trucs ridicules et inutilisables à effet genre poster Wanted dans
un western italien (avec les trous de balle savamment répartis entre
les haut et les bas de casse) avec des acteurs américains blacklistés,
allemands de l'Est ou italiens et des supplétifs de l'armée franquiste
comme figurants.
De là, je me suis inexplicablement retrouvé sur Commons, à chercher des lettres. Et je suis tombé sur ça :
Ça
sort d'un bouquin de Luca Pacioli dans lequel visiblement Léonard de
Vinci a été impliqué à un moment où à un autre… Hein ? Léonard de… Et il
n'y a pas d'article sur Wikipédia en français, ce bouquin ?…
On arrête tout, je vais faire un truc, je reviens.
Ouf, ça va mieux !
Je reprends, j'en étais où ?…
Ah oui, bon, tant que je suis là, le bouquin a été scanné et il est sur archive.org
(comme par hasard, et parce que le monde est bien fait), j'imagine que
ça aurait sa place sur Wikisource, mais l'italien et moi (et puis c'est
pas comme si j'avais pas déjà des travaux titanesques en cours sur Wikisource, et qui
m'attendent)…
Par contre, le truc énervant, c'est
que l'alphabet de Pacioli (ça se prononce patchouli ?), qui n'a déjà que
23 lettres à la base, avait glorieusement 7 fichiers sur Commons (dont deux A).
Mais, le
Metropolitain Museum (il faut être sérieux, la Renaissance a été
inventée à New York, impossible de parler de l'un sans passer par
l'autre) a scanné toutes
les lettres, et c'est le Met, donc ils font ça bien : en bonne
résolution, disponible, facile d'accès, bien décrit, utilisable, sans
restrictions idiotes et indues. Bref, j'ai tout mis sur Commons ici.
Au chapitre anecdotique, deux choses : d'une, c'est un alphabet avec deux O, et de deux, le logo du Met, c'est le M de Pacioli.
2 commentaires:
Oooh 「Blame!」. J'ai les 10 tomes à la maison ^^
Moi aussi, mais là j'ai la flemme de tendre le bras jusqu'à la bibliothèque.
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