lundi 29 novembre 2010

Comment écrire un chouette petit article sans rien y connaitre, travaux pratiques

On m'a envoyé un mail qui disait en substance « Oh, oh, oh ! regarde ça » (je résume). En général, je ne lis pas les mails qui commencent par une voyelle. C'est une question de principe. Comme tout bon principe qui se respecte, il faut y faire des entorses de temps en temps. Donc j'ai lu, avec 15 jours de retard.

Comme vous avez cliqué plus haut, vous avez compris qu'effectivement ça valait le coup de se tordre de rire.

Arrivé à ce point, je me demande ce qu'en dit Wikipédia. Du laconique, on passe au télégraphique : « Le 4 novembre 2010, un pan du clocher de l'église s'effondre. » ajouté le jour même dans le paragraphe Histoire de la commune. C'est d'ailleurs la seule chose qui est dite de l'histoire de la commune.

« Uh-uh, me dis-je en moi-même, au travail ! », car j'ai le sens de la répartie. Et je commence à préparer un canevas d'article. Autant dire que je ne connais rien de cette histoire, de cette église, mais une rapide recherche sur la base Mérimée, sur la base Palissy, sur la carte, etc. je me rend compte qu'il y a des choses à dire sur l'église en question (elle est là depuis 8 ou 9 siècles, il y a des tas de trucs et de machins dedans, elle a été étudiée par des gens compétents, etc.)

Donc je sors mon manuel du « comment faire quand il y a à dire, mais que je n'en sais rien » (paragraphe Petit a, grand 1 : créer une ébauche sympa avec trois bâtons et un bout de ficelle). Et je lance la chose.

Bien sûr, si vous passez dans le coin, vous pouvez prendre des photos, en plus de faire des photos originales, ça permettra de pousser l'article un peu plus loin.

vendredi 26 novembre 2010

La gloire

Les travaux de la cabale la vraie, celle qui n'existe pas, sont enfin récompensés.

Résumé des épisodes précédents ici, , chez otourly aussi un peu, sur le blog de Wikimedia France
Et maintenant sur écrans sous la plume de Camille Gévaudan.

Pendant ce temps, à des milliers de kilomètres…
Les norvégiens ont la même bonne idée d'intégrer OpenStreetMap à Wikipédia. Exemple :


Bref, si vous n'avez pas encore compris, allez vous créer un compte sur OpenStreetMap (carte), il y a plein de trucs utiles à y faire.

Pour les angoissés, il y a ici une page d'aide pour les débutants.

lundi 22 novembre 2010

Perversion

Il était une fois une encyclopédie en ligne lointaine, etc. dans laquelle on avait inventé des catégories pour pouvoir ressortir les entrées à la demande. Et puis on avait laissé le truc vivre. Personne ne s'était jamais demandé si quelqu'un arrivait à en sortir quelque chose, de ces catégories, mais l'habitude était prise. Et les habitudes ont la vie dure.

Indépendamment de cette histoire catégoriques, un site entièrement dédié aux catégories a été créé : TV-tropes. Et qui marche bien.

Et Popo le chien s'en est rendu compte : si on vire la partie rédigée de Wikipédia, on a un jeu de société à la TV-tropes. Idéal pour les longues soirées d'hiver.

Amis lecteurs, ne laissez pas Wikipédia devenir un sous-produit de TV-tropes pas drôle, vous aussi, catégorisez des canards de fiction et faites retrouver à tata Jacotte le point commun entre Gandalf, Popeye et l'oncle Paul.

jeudi 4 novembre 2010

Photos du studio Harcourt sur Wikimedia Commons

Aujourd'hui, je suis allé trainer mes guêtres du côté de la porte de Versailles, où se tient le salon de la photo. Et j'ai assisté à une moitié de conférence (c'est ça, les salons, on est à l'autre bout au moment où ça commence et on court pour ne pas rater la fin de la présentation) de Catherine Renard, directrice du studio Harcourt (site) intitulée Harcourt et Wikipedia : retour d'expérience.

Il y a quelques temps déjà, le studio Harcourt a déposé sur Wikimedia Commons une centaine de portraits sous licence creative commons by 3.0. Du coup, on peut les utiliser.

Et tout ça, pourquoi ? Il y a deux raisons :
  • d'une, ça permet au studio Harcourt d'être présent sur internet, l'opération leur a apporté 20 % de trafic en plus sur leur site ;
  • et de deux, ils ne font pas leur chiffre sur les copies numériques : ils se positionnent comme des artistes qui vendent des tirages papier numérotés. Du coup, ils ne perdent rien à donner des fichiers de 591 × 474 pixels (comme le portrait de Sabine Azéma ci-dessus) qui font très bien sur écran mais avec lesquels on ne fera pas un tirage comparable aux leurs.
De ce que j'ai entendu, ils sont satisfaits de l'opération, donc ils continueront à charger des portraits sur Commons. Tant mieux pour tout le monde.

Maintenant on attend les autres photographes.